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Une sorte de pitre, en effet, une caricature à la Daumier, un infatué censeur, aux décrets comiques dans ses réponses aux commentaires qui lui sont adressés, et auquel j'étais allé objecter quelques détails, ce prétendu « The Lawyer » m’a exécuté en 5 ou 6 lignes dont ci-joint le contenu :
Il est un fait évident en tout cas : la religion pervertit l'esprit qu'on lise le Coran ou la bible. Ce n'est pas un islamiste qui a posé une bombe dans un cinéma à St Michel qui diffusait la "dernière tentation du Christ". Je me trompe?
Par votre charabia vous apportez la démonstration qu'être dans la réaction plutôt que dans la réflexion laisse grande ouverte la porte de la dictature.
Vous me faites dire ce que je ne dis pas par malhonnêteté intellectuelle ou/et incompréhention (Sic).
Sans intérêt.
Moi de lui répliquer dans la foulée :
Vous voulez de la clarté? Faisons court.
Votre propos est-il bien de distinguer la "tentative" d'attentat du "projet" d'attentat, lequel n'est qualifiable selon vous que d'association de malfaiteurs?...
Or, en prétendant que la qualification de tentative d'attentat soit encore discutable à un stade où le suspect, armé, se trouve déjà sur le porche d'une église à la sortie de la messe, vous cautionnez donc l'alternative jusqu'à l'instant du tir présumé. Correct?..
Et quand par ailleurs on vous a lu plus haut asséner avec la plus ridicule incohérence qu' "il y a tout de même un gouffre entre le commencement d’exécution, qui caractérise la tentative, et le seul projet même concrétisé par des actes préparatoires, qui ne peut que qualifier le délit d’association de malfaiteurs.", on se demande - partant du fait que vous considérez dès lors la démarche de se rendre armé à l'église comme pouvant être un simple "acte préparatoire concrétisant le seul projet" - quelle pression du doigt sur la gâchette confirmera selon vous le passage du "projet" à la "tentative"... Puisque si le coup part, on aura alors dépassé le stade de la tentative. Ce qui rend votre histoire de "gouffre" assez ténue en vérité. Et on se demande surtout si vous êtes sain d'esprit.
Au minimum vous êtes un pitre.
Ici, à Djibouti, avec deux anciens as de la gâchette en Algérie, un dans l'aviation, l'autre dans les paras. Je vais leur envoyer les péripéties intellectuelles du "sentencieux" ci-dessus : Ils vont bien rigoler.