Lu hier qq pages sur la guerre d'indépendance américaine et sur l'apport de l'aristocratie française à ce bouleversement sociopolitique continental.
Ce fut en effet l'action de jeunes nobles fortunés, tous francs-maçons, dont il n'est pas superflu de savoir que parmi ces idéalistes soucieux de réformer le monde, Donatien, Vicomte de Rochambeau, écrivit à un certain Commandant Ramel, Gouverneur de la Tortue, qu'il lui envoyait entre autres renforts 28 bouledogues qu'il lui faudrait nourrir en puisant sur les ressources locales : "Vous devez leur donner à manger des nègres. Je vous embrasse affectueusement." ...!
Il y a, ma foi, une limite à l'élasticité du relativisme historique...
Eh bien, la nébulosité qui nimbe la campagne d'Emmanuel Macron, la totale occultation par la presse de ses soutiens financiers apparemment inépuisables, une sorte de corne d'abondance, ses palinodies désinvoltes, sa démarche programmatique sinueuse, son universalisme, la caractéristique de se vouloir d'accord avec tout le monde, d'ailleurs raillée par Asselineau, quelques soudaines envolées lyriques (voulues philosophiques ?) éventuellement ésotériques, lors des meetings du jeune gérontophile, une manifeste confiance en soi et en ses mandataires, venus même carrément pour certains l'adouber depuis New-York, sans que la presse nationale n'ait là encore sourcillé, le V d'une victoire définitive à l'issue du premier tour, une bamboula indeniablement plus inspirée de celle du Fouquet's que d´un casse-dalle chez un routier, cette insolence de hobereau bourgeois qui se sait dorénavant intangible... Enfin, voilà une collation de faits où se mêlent, dans un paradoxe singulier, cryptisme et cinétique idéologique hysterisee, qui s'est installée en fond de ma lecture historiographique.
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