Marius le Négavesque (avatar)

Marius le Négavesque

dentiste retraité

Abonné·e de Mediapart

899 Billets

0 Édition

Billet de blog 25 juin 2015

Marius le Négavesque (avatar)

Marius le Négavesque

dentiste retraité

Abonné·e de Mediapart

"A l’aube de l’Islam". "Revisitation". "Beurnaoute"

Marius le Négavesque (avatar)

Marius le Négavesque

dentiste retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

--0--

Comme promis à Momo*, j'entends le Vrai, pas le cinglé, je voulais parler de cette famille grecque interrogée hier,  chez elle, par un de ces journalistes de France-Info qui ne savent pas poser leurs questions dans la syntaxe normale, sous la forme interrogative.

Peut-être aussi la majorité des auditeurs actuels sont-ils tellement c... qu’ils ne comprendraient pas autrement : c’est fort possible...

Mais sera-ce remis à demain concernant l'anecdote grecque, et pour ma part vais-je ici faire court car j’ai pas mal de trucs en chantier cet après midi. Cette brève suffisant de toute façon à motiver un billet.

C’était ce matin. J’attendais Bobonne qui faisait ses courses. Garé juste devant une boucherie prémonitoire, Place de la Poste. L'enseigne est écrite en vermicelle et en Français. En Français ça donne ça : « A l’aube de l’Islam » .

Ainsi est-on fixé !... Bes-sahtek a ulidi.

Un autre journaleux, du même France-Info et affecté de la même indigence langagière que son collègue d’hier, interroge un expert en quelque chose sur le beurnaoute, mot et « pathologie » très en vogue :

-« Vous voulez dire que les jeunes générations ne s’investissent plus autant que les anciennes dans l’entreprise qui les emploie ?... »

Réponse :

-« En fait... en fait les jeunes générations revisitent la notion d’engagement..... »

Ollé... !

Et, tel on enfile des perles, le gugusse d'embrayer bien sûr sur le stress, les non moins célèbres cadences infernales, les exigences patronales, etc... Enfin, la rengaine habituelle, sans jamais évoquer cette réalité sociale majeure : La cellule familiale éclatée, la responsabilité paternelle et patriarcale envolée (les homme seraient atteints plus que les femmes de beurnaoute. Lesquelles femmes sont soutenues par leur instinct maternel. Pas toutes). La perte du sens du Devoir. les "recompositions" parentales... et les gosses qui subissent. Pardon : qui "assument". J'avais en effet lu ça un jour dans l'EXPESS il y a une quinzaine d'années. Le propos étant scandaleux au regard des dégâts causés par les divorces, j'avais du coup gueulé au Bureau des Pleurs de l'Hebdo. Ce qui me permit de connaître Mme Delassus, en charge de la rubrique "Courrier des Lecteurs" (le surnommé Bureau des pleurs) : Cette dame m'avait appelé pour me dire qu'elle était tout à fait d'accord avec moi... mais qu'elle ne pouvait en faire état.

C'était alors d'autres gens à l'Express que ce Moutet ou Metout, je ne sais plus trop bien, qui ne se prend pas pour la moitié d'un étron. Et qui s'en tient une de première. De "couche".

A tomber sur le cul. Je parle de la "revisitation" de ce que de mon temps on appelait la conscience professionnelle.

*blogueur des Blogs de l'Obs.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’auteur n’a pas autorisé les commentaires sur ce billet