La justice française que j’ai longtemps accablée pour son gauchisme incontestable, semble s’être reprise depuis quelques mois sous la pression populaire et les exigences d’une nation lasse d’être ridiculisée par ses ennemis extérieurs et intérieurs.
Ainsi vient d'être innocenté un gendarme dont la grenade, lancée sur ordre, causa la mort d’un des participants aux manifestations survenues en octobre 2014 à Sivens, dans le Tarn.
Dans cette affaire il a été retenu que Rémi Fraisse, de tempérament pacifique et considéré dès lors par la justice comme « victime », ne participait pas aux exactions nocturnes de hordes de voyous contre les dépositaires de l’autorité publique. En effet, cette racaille, partie intégrante de la plupart des mouvements protestataires actuels, venue des quatre coins de l’Europe et même parfois paraît-il des États-Unis, agissant sur ordres de meneurs, et usant de barres de fer et de cocktails Molotov, avait transformé les lieux en véritable champ de bataille.
La présence du botaniste à une heure aussi tardive parmi cette vermine déchainée est cause initiale de son malheur. On est d'ailleurs en droit de s'étonner de cette promiscuité adventice.
Après avoir consulté articles de journaux et rapports disponibles au commun, j’ai maintes fois rappelé la réalité, infirmant les interprétations fallacieuses, erronées ou tronquées d’éléments essentiels, de certains médias acharnés à la dépréciation de l’action policière, pourtant si nécessaire à la tranquillité d’une vie sociale. Je ne vais donc pas y revenir.
Je tiens seulement à signaler ma satisfaction devant une décision de justice honorable, pour elle-même, et avant tout pour un militaire qui se serait satisfait, lui, d’être tranquillement parmi les siens cette nuit-là, au lieu d’avoir à défendre la loi et à se défendre contre des centaines de crapules... au moyen de matériels jugés "adaptés aux circonstances" par l'autorité judiciaire, faut-il préciser.
Ce qui est triste est la perte d’une jeune vie pour prix d’un idéal sans doute mal assumé. Un déplorable accident, conséquent d'une manifestation qui a dégénéré et qui n'était peut-être pas justifiée. Car de nombreux agriculteurs périphériques du site, dont l'opinion importait pour le moins autant que celles d'écolos/gauchards, souvent étrangers à la région, eux, ces gens de terrain voulaient la construction d’un barrage.
La réflexion imbécile de l'avocat de la famille Fraisse, un nommé Halimi, selon lequel les gendarmes, couverts par une jurisprudence, seront dorénavant autorisés à tuer des citoyens innocents, ou je ne sais plus quels termes équivalents, prouve je crois une carence argumentaire et donc l'impertinence de poursuivre la procédure engagée, même si le professionnel pensait avant la conclusion du procès, et pense toujours, semble-t-il, pouvoir faire état devant une autre juridiction de la subornation de témoins par la hiérarchie politique et militaire. Cette accusation avait déjà, me semble-t-il aussi, coûté un procès à une journaliste de MDPart, procédure intentée par une OPJ mise en cause.
Je ne suis pas certain que le plaideur sera très inspiré s'il s'aventure à son tour sur ce chemin de traverse... Mais sait-on ? Je ne suis pas juriste.