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Avant tout didactisme juridique, l’espèce de juge Roy Bean que j’évoquais hier, pseudonommé The Lawyer, avait un but politique, Ô, combien majeur : celui de dénoncer la très probable montée en épingle de l’affaire Ghlam par le Pouvoir socialiste, ennemi juré de l’Ultra-Gauche et désireux de nous fourguer, via cet événement, sa loi Big-Brother.
Le sycophante a usé pour ça d’arguties... mais en s’adossant à des arguments qui tenaient à priori la route.
Certes aussi a-t-il laissé percer en liminaire des doutes sur une compromission éventuelle des fonctionnaires de police et du Procureur de la République - Rien de moins ! -, donnant ainsi la mesure de son militantisme.
Puis, en putatif ahmedophile, car on l’est très fort ici, il est allé trop loin dans l'addiction, partant raisonnablement d'un bon pied et de la différenciation nécessaire entre projet et tentative d’attentat... pour dérailler ensuite dans la frivolité intellectuelle en prétendant la notion de « tentative d'attentat » encore "discutable" (Contestable) quand le suspect serait « à pied d’œuvre » (si je puis dire), son arme à la main, prêt à tirer !!...
Voilà qui gâche évidemment son discours. Or cet excité prenant tout le monde de haut dans ses commentaires : il fallait donc le moucher.
Au delà de cette anecdote il y a quand même un problème de société dans ce besoin systématique des Français de contrarier l’action de leurs dirigeants, eu égard surtout à des domaines comme l'Éducation Nationale, néandertalienne (sauf que, cette fois, la réforme Belkacem semblerait être en effet déraisonnable), comme aussi ces "avantages acquis" qui ne sont absolument plus de saison dans un contexte économique mondial dit "globalisé", ou encore comme dans la défense de sacro-saintes libertés individuelles... que nos compatriotes se dépêchent en revanche de bafouer eux-mêmes en se vautrant virtuellement à poil sur des sites interactifs du genre Facebook! L’esprit de contradiction qui anime nos compatriotes génère alors des phraseurs comme notre justicier d’hier.
Il en va là d’un excès de confort démocratique qui autorise donc la suggestion par ces hurluberlus d'organiser la Justice atour du fait que tout assassin potentiel puisse à tout instant mettre un terme à sa démarche criminelle : pratiquement jusqu’à la commission du meurtre (Si l'on tient compte des propos du zig en question). Ces sophistes sont des fous dangereux. Car le terrorisme musulman, en cause dans l'affaire Ghlam, a chaque fois prouvé sa détermination jusqu’au-boutiste (c'est même sa raison d'être). Or, d'entretenir juridiquement l'alternative que le suspect puisse se rédimer à la dernière minute ne peut qu'altérer l'action de la police légitimement démotivée.
En deux mots il faut coincer ces cinglés et les traiter immédiatement avec rigueur pour ce qu'il sont : Des tueurs en puissance. Et surtout ne pas jouer sur les mots comme ces enculeurs de mouches.
D’un même délire de casuiste procédaient les déclarations sur la récidive criminelle d’un juge nommé Portelli, étiqueté « Président du Tribunal de Paris » sur les blogs de l’Obs (Titre « pompeux » mais sans réelle prérogative selon mon patient et ami Mr L..., justement ancien Haut-Magistrat à la cour d’Appel... de Paris) : Ce Portelli-là*, gauchiste impénitent, prône, merveilleux transfert, l’assomption par la société des tragédies affectant les familles dont un membre a été victime de récidives criminelles (la récidive assassine étant souvent le fait de pédophiles), au prétexte que le phénomène ne « toucherait » que 6% des émancipés, prétend-il. Une conjoncture intellectuelle, mentale et morale maîtrisable devant son poste de télé et lorsqu’on n’est pas concerné... Enfin, ça et l’autre redresseur de torts qui vilipende la police et la justice pour avoir officiellement témoigné que Ghlam était un terroriste en puissance : Ça marche sur la tête dans ce pays.
* il a un frangin normal, UMPiste