Si on reprend simplement le mécanisme financier à l’origine de l’affaire Ferrand, car il y a maintenant « affaire », il se résume à ça : Le conseil d’administration d’une entreprise "à but non lucratif", en l’occurrence ici une Mutuelle, désigne un Président, c’est m’a-t-on dit le cas le plus fréquent, sinon il est élu par vote des clients en AG.
Ferrand était donc le directeur de l’entreprise « Les Mutuelles de Bretagne ».
Via son CA, l'entreprise se met en recherche de locaux.
L’épouse ou la concubine de Ferrand (Déjà femme d’affaire, ou bien entrepreneuse improvisée ?) repère un local idoine. Elle crée dans l’urgence une société immobilière, présente une offre locative et d’habilitation du local au CA de la Mutuelle, laquelle offre se révèle être, après « appel », la plus intéressante.
D’où marché conclu avec ledit CA dont les relations confidentielles avec Ferrand sont à déterminer.
Nanti de ce contrat ON se tourne alors vers les banques pour un crédit total, qui est logiquement accordé à la SCI locatrice... qui achète alors ledit local. Les frais d’habilitation sont à la charge de la Mutuelle. Je crois avoir lu que la location est de 42000 euros/l’an.
Je veux bien n’être pas un homme d’affaire et encore moins un génie intellectuel, mais cet ordonnancement des choses, à l'inverse d'une procédure courante, et dont on ne sait ce qu'en savent les membres du CA, ce montage financier prête à confusion, ou au contraire indique un délit d’initiation, de favoritisme, et donc de complicité. Au minimum une déficience morale.
Sans pouvoir être formellement qualifiée, voilà une situation embarrassante de nébulosité pour certains, mais claire comme de l’eau de roche pour son allure de typique magouille régionale aux yeux d’un inutile Cassandre de mon espèce.