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Billet de blog 27 août 2015

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Refuge ou migration : Un Raz de marée

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Un « raz-de-marée ». Qu’on ne s’excite pas d’entrée de jeu chez les « Xénophiles » et tiers-mondistes flamboyants :  La métaphore est de Jean Daniel, homme de gauche et fondateur du Nouvel-Observateur avec le milliardaire Claude Perdriel, de gauche lui aussi, mais abonné lui aussi des palaces azuréens.

Cela remonte à il y a une bonne vingtaine d’années, voire une trentaine, lors d’une émission de Bernard Pivot, « Apostrophe » : Ma foi, que dirait le bonhomme aujourd’hui !...

Pour ma part, et pour l’anecdote, celui que je surnomme le « Pentastyle » du fait de ses onctueuses postures pro-arabes, figura immédiatement le journaliste parisien du roman  "Le Camp des Saints", de Jean Raspail, quand je lus le livre. Ledit publiciste y est d'ailleurs tué par ceux-là mêmes dont il se précipitait... Si je me souviens bien en galante compagnie et bagnole de sport décapotable... pour accueillir la ruée. Ce qui fait tout de suite désordre, n'est-ce pas?...

Je parle ici de Bensaïd, (Daniel) bien sûr. Pas de Pivot, qu’un sage tropisme rabelaisien aurait fait obliquer vers Bordeaux ou la Côte d’Or, plutôt que de prolonger la « 7 » jusqu’à Fréjus et ses néanmoins délicieux rosés de Provence, mais où la fiction avant-courrière avait donc fait s’échouer un rafiot  bondé d’une horde d’un millier d’« envahisseurs » hostiles.

On se souviendra, ou non, qu’une éditorialiste du NouvelObs, Aude Lancellin, avait qualifié la sortie du roman d' « authentique morceau de névrose raciale ». 

Il y a donc des « historiens du futur » comme il y a aussi des journalistes imprudentes , en raison que le verbe prononcé, lui ne peut pas être esthétisé. Il est définitif, dans sa cruelle et inextensible obsolescence.

Oui, car la prémonition de Raspail, autrefois accablée des épithètes les plus hostiles et railleuses, semble une bluette au regard de l’exact tsunami migratoire qui déferle aujourd’hui sur l’Europe. 

Ainsi à l'écoute des événements actuels, je me remémore l’excellent bouquin de cet écrivain au profil héraldique, auquel j’ai eu l’honneur d’être présenté par Michel Déon, son mépris pour la veulerie de la population autochtone et son dépit devant l'affaiblissement de l'armée française.

Que doit-il penser de nos jours, dans son extrême vieillesse ? Aux portes du néant, ne s’afflige-t-il pas, comme moi, de ce qu’est devenue notre glorieuse nation, des sapes gauchistes qui auront eu raison de sa force mentale au profit de frivolités sur la sémantique*, d'afféteries intellectuelles et de notions humanitaires éthérées, autant d'incohérences et d'irrationalité dont nos enfants auront à payer d’ici peu et d’un formidable tribut les conséquences et la folie.

*http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150825.OBS4710/doit-on-continuer-a-les-appeler-migrants.html

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