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"Une nouvelle polémique qui vient entacher un peu plus l'image du maire de Béziers, adepte de la provocation. Dernière en date, début septembre, Robert Ménard avait publié dans le journal municipal de sa ville un photomontage laissant penser que les réfugiés allaient envahir la ville."...
On ne va pas aller jusqu’à prétendre que le petit Robert a eu raison de dire à un « enseignant » de sa ville ce qu’il est : un con. Non. C'est pas gentil.
D'accord, mais il faut quand même rappeler qu’il y a aussi des cons chez les enseignants. Et même beaucoup. Or celui-là de con, en était apparemment un gratiné, comme celui de Sarko.
« Pôv’ », ça je l’ignore. Sans doute pas : Il touche certainement régulièrement sa paie, ATs de complaisance et cataracte de jours de congé, grandes vacances i tutti quanti : ça va pour lui, comme pour tout enseignant.
Mais en tout cas, con, il l’est. Et pas qu’un peu.
Per qué ?... Pour la simple et bonne raison que s’il voulait échapper au serrage de louche avec un visiteur officiel, traditionnellement sujet à saluer les gens "à la française", par contact manuel, il n’avait qu’à pas se trouver là, à portée de main, c’est le cas de le dire.
S’il était en position tangible c’est qu’il avait projeté un refus de courtoisie ostensible. Lui-même insultant donc, car il avait affaire à un élu du Peuple, à son Maire. Auquel cas il doit s’estimer heureux que celui-ci se soit contenu à un qualificatif du langage courant. Moi, Pied-Noir, j’y aurais rajouté « Tête de n... », et il l’aurait bien mérité.
Tiens, au fait, et juste pour se faire une idée : On pourrait un peu voir sa tronche à l’enseignant ?....
Comme les juges, j’ai décidé de me faire une petite iconographie murale de l’espèce. C’est mon droit, non ?....
En vérité, et pour tout dire, ce n’est pas pour ce détail psychodramatique de préau d’école que j’interviens, mais pour la phrase ci-dessus, extraite d’un article du POINT consacré à « l’affaire ».
On serait donc aussi borné au POINT qu'à l’OBS, où une mignonne s’était déjà fendue récemment d’un simulacre d’offuscation après la publication par la revue Municipale de Béziers d’un « grossier photomontage » (sic) : une image que j’estimais, moi, au contraire, subtile et facétieuse. Et surtout judicieuse.
Le bidouillage photographique évident, et surtout cocasse, situait en effet une de ces scènes migratoires, très en vogue ces temsp-ci, dans une gare improbable du fin fond du Kurdistan ou de je ne sais où, et faisait embarquer tout un lot de « syriens » dans un vieux tacot turc, direction Béziers, 73000 habitants, Sous-Préfecture de l'Hérault (?), et ex-capitale du Rugby français.
Cash.
C’était manifetsment bien vu. En tout cas moins dégueulasse qu’une « caricature » de Charlie-Hebdo.
Il faut vraiment de pauvres besogneux, quelques grimauds de parisien blafards, pour mal y voir.
« Odieux », « scandaleux », « intolérable »... Qu’allez-vous chercher, bonnes gens !
C’est au contraire très suggestif et même figuratif du cataclysme raspailien qui s’abat en ce moment sur l’Europe.
Bravo au « photomonteur », à Photoshop... et mort aux cons, bien sûr.