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Billet de blog 28 janvier 2017

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La Droite à Canossa...

Des vicissitudes de la Droite...

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Je ne délirais pas tant que ça, hier. Nathalie Saint-Cricq, qui a oublié d’être conne, pense comme moi : Juppé a flairé la bonne affaire. Et bien que menton haut - mais poches sous les yeux d’un mec qui devait passer de mauvaises nuits ces derniers temps -, le Proconsul bordelais ait dit refuser « définitivement » d’être un recours, « une solution de repêchage » si Fillon renonce (« en cas d’empêchement »), il n'en est rien : Il dicte en vérité les conditions subliminales à ce qu’il veuille bien reprendre le flambeau de la Droite.

Sinon qui ?...!!!...

L'homme a été humilié. Il faudra pour ça que les électeurs qui ont élu son concurrent à la Primaire fassent le voyage de Canossa. Cendres, cilice, robe de bure et peut-être même une plume dans le dargeot pour bien illustrer la repentance. A raison d’un peu plus de la moitié de 4 millions de votants, ça fait un sacré poulailler...

Juppé a même, à mon humble avis, filé le coup de grâce.

De toute façon, c’est cuit. Et ça pose donc un problème de régence, dès maintenant. Justement hier au soir, un copain, Chirurgien réputé, proprio d’une clinique dans une de nos capitales régionales du Sud, de passage à Antibes est venu me faire la bise. La cinquantaine, fils de Pied-noir, je lui suis une sorte d’oncle, et ainsi étais-je parvenu à la faveur de cette relation "avunculaire" à l’arracher à ses votes lepénistes systématiques, pour lui faite opter cette fois la voie Fillon.

Vaine démarche, car du coup, c’est net et clair : il retourne chez la blonde.

Avant-hier soir, au contraire nous étions invités chez des amis, elle ex-dentiste, lui ex-pharmaco : P..., qui a un fort tempérament nissart, résolu, et à qui les procédés de pantaïré ne conviennent pas, insiste sur le fait de ne pas tomber dans le piège de ces « connards de gauche qui ont monté le coup » (je n’en suis absolument pas sûr pour ma part...), lui votera Fillon quoi qu’il en soit.

Oui, mais à l’instant, selon une quantité de gens, dont mézigue : Fillon doit gerber. Jouer les pères la rigueur en brandissant un crucifix, et être en vérité un profiteur népotiste, ça l’fait pas comme diraient les jeunes.

Et donc, vers qui la droite va-t-elle devoir se retourner en se calant une belle rémige dans l'oigne, et aller lui faire des salamalecs pour qu’il revienne sur une décision « définitive », beaucoup plus théâtrale et préparée qu’il n’y a paru hier : Vers celui qui plus que jamais se tient droit dans se bottes.

Quel bordel !...

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