Je parlais hier de la fantasmagorie et des délires spécifiques que peut éveiller un drame comme celui de l’A320 de Germanwings. En revanche, je ne caserai pas sur cette étagère euphorique le lobby qui sévit depuis perpète sur le site des BDObs, planqué derrière le paravent d’un double prénom et d’une antique police "courier". Certainement pas : là nous sommes englués dans les arcanes de la manip politique de pleine conscience et d’un imbroglio de pressions diverses et de projets les plus complexes mais parfaitement déterminés.
Savoir lesquels ?... Cela m’échappe.
Toujours est-il que le lobby en question émet l’hypothèse d’une dissimulation concertée de la vérité afin de couvrir la société Airbus pour une défaillance de son avion (Rappeler que le problème de maintenance survenu avant le départ concernait le « train » d’atterrissage !).
Une théorie qui innocenterait le cinglé, dument « patenté » de folie si je puis dire, et que Lufthansa a néanmoins commis le crime délibéré, je dis bien délibéré de mettre en place droite sur un avion de transport public : D‘abord avec 650 ridicules heures de vol (Ce n’est pas loin de ce que j’ai d’officieux à mon compteur, or je n’ose même pas me targuer d’avoir été « pilote ») (C’est de la rigolade), et par ailleurs alors que Lubitz avait été reconnu déficient psychique avec arrêt de son instruction durant 6 mois... et que par ailleurs aussi lui faisait-on suivre un traitement médical neurologique, voilà qui est prodigieusement anormal. Le secret médical a ses limites. Et confondre un médecin sur sa réelle profession pendant 6 ans de Trt, lui faire croire qu'on est employé de mairie par exemple, je n’y crois pas
Que son Commandant de bord ne l’ait pas connu auparavant, c’est fort possible attendu les rotations d’un personnel nombreux dans une grande compagnie aérienne. Encore que sur Moyens Courriers... mais soit, de toute façon cet homme fréquentait forcément les salons de repos et forcément les salles de dépôts des plans de vol (name-Dropping : c’est comme ça que j’avais connu Graham Hill, en déposant un plan de vol en même temps que lui). En effet on se parle dans le milieu aérien, même souvent trop, c’est une corporation particulière, passionnée par son activité. A mon petit niveau de pilotaillons du dimanche nous avions tous un schmilblic de Fletner ou de VOR (à l’époque) de visite pré-vol survenu pendant un vol ou à terre, à se raconter le soir, au bar de l’aéroport après avoir rentrés les zincs. Je suppose que c’est pareil en haut-lieu, et chez les grands et moyens pilotes sur jets. Ça tchatche entre soi aux escales, sur les plages des Méridiens ou au petit restau du coin connu des seuls équipages. Faut pas se payer la tronche du quidam : Bien des gens de la compagnie étaient au courant de la décompensation de Lubitz, voire même pouvaient-ils éventuellement considérer qu’il était giblé. Ne serait-ce qu’au constat de signes pathognomoniques qui ne peuvent échapper au plus candide des collègues, (ne parlons pas des spécialistes) car ces signes surgissent toujours, à un moment ou à un autre, même fugitivement, au cours d’une conversation ou dans une situation donnée. Et ce malgré le personnage artificiel qu’a pu se construire le malade. Que personne n’ait vu et n'ait donc su : Je n’y crois pas.
Et ça c’est donc grave, très grave d’avoir très probablement couvert un type foireux et l’avoir laissé occuper un poste d’une telle responsabilité. Je ne m’explique même pas comment cela a pu arriver.