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Je suis bien fier, et bien content. Alors que ça avait pourtant commencé par un séisme domestique : L’EXPRESS était arrivé, et j’avais donc demandé à Bobonne "ce que disait Barbier" ?
Elle ne l’avait pas encore lu !!!...
Or ça, pour être une surprise c’était une surprise.
Du coup, après avoir pointé vite fait chez Vingtras (icône du Club de Médiapart), qui pense très mal mais qui écrit très bien, court, précis et bien rythmé, je me suis payé le contraste de rallumer les lumières de l’existence, et je suis allé retrouver la joie de vivre dans la toujours flamboyante chronique du styliste protée...
Pour une fois sans cicérone. Sans qu’on m’ait dit avec condescendance ce qu’il fallait en attendre. Où il fallait applaudir.
Et comme c’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de se faire un p'tit plaisir, je m’en suis accordé un en me disant que, pour écrire son papier, Barbier s’était immanquablement inspiré d’un de ces radotages d’insomniaque que je maile chaque matin aux stagiaires de son sous-sous-secrétariat (cbarbier@groupe-exp.com).
Tout y est : L’impérium du relativisme historique, le rejet du ridicule de la repentance, la nécessité chronologique dans l’enseignement de l’Histoire de France (Je me suis expliqué de tout ça dans ce blog). Une chronologie annualisée, pour la bonne règle, sur la naissance du sympathique jules à Marie-Madeleine et non encore sur celle d’un bègue pédophile...
Autant d’éléments constitutifs de cette science humaine essentielle et nourricière, l’Histoire, dont la prise en compte aurait dû conduire le nouvel André Chénier à éviter la « stupidité » d’un discours nécrophage. D’un discours annoncé s’il vous plait comme devant être CELUI du quinquennat, mais qui fut paraît-il bien plat. On attendait Malraux, ce fut Pépère. Le malandrin aurait, semble-t-il (Je ne l'ai pas écouté), déterré le passé de quatre macchabées illustres à des fins électorales.
Simoniaque, il aurait donc vendu le sacré national à l’étal du camelot. La gloire au prix de l’anaphore.
Or si l’Histoire bégaie à ses heures dans ses nimbes antiques, il ne faut surtout pas vouloir la voir se répéter et faire du neuf avec du vieux. Car, alors, au lieu d’un écho diachronique, on étouffe le Temps, on créé un copié-collé, un télescopage, lequel reste une compression : il y manque la distance, donc la dimension. Et donc de l’espace et de la grandeur.
Et ça il ne sait pas ce que c’est, Pépère, que la grandeur.
Pour tout dire : Quand on fait du scooter on ne va pas au pont d’Arcole.
Et à ce titre, les « têtards » de l’Élysée ont commis cette fois une erreur. Leur acrobate s'aménage d’un Pelloux, pour un bisou de boulevard, mais il a les bras trop courts pour une accolade avec l’Histoire.
Au fait : Joe Starr était-il invité?
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