Où t’es, billet, où t’es ?...

École champêtre aux confins sahariens, tenue par des militaires.

--0--

 Non mais quoi t’est-ce ?!... Je me suis cassé le khenz tout l’après midi d’hier à rédiger un billet didactique* mis à la portée de béotiens, nombreux sur ce site, qui n’ont toujours pas intégré que De Gaulle a bradé l’Algérie alors que nos Armées étaient victorieuses d’une coalition mondiale, attirée par la découverte des richesses sédimentaires de son sous-sol et qui voulaient donc nous en déloger, mais aussi, la révolte étant matée, des tueurs fous comme Amirouche éliminés, ce magnifique pays fut abandonné alors que nos soldats participaient avec l’administration coloniale au développement économique du département, et à l’intellectualisation des populations indigènes jusque dans les territoires les plus reculés.

J’explicitais par ailleurs dans ce billet les excellentes raisons, esthétiques, morales et d’action sanitaire et sociale pour lesquelles Mr Lisnard, Maire de Cannes, appuyé par mr le préfet Leclerc, avait interdit une manifestation organisée par un étrange étranger ; cet hurluberlu prétendait faire défiler des femmes en burkini au beau milieu du Festival, ou à défaut les faire tremper puis rissoler dans leur tenue moyenâgeuse sur les plages du Palm-Beach et du Moure-Rouge.

Eh bien, ce billet de salubrité publique a sauté !...

Aelash ?...

C’est terrible, vous rendez service aux gens et voilà !...

Bon, j’ai d’autres soucis, mais quand même. C’est du gâchis.

* Itsi Bitsi, petit burkini (titre)

Mon parrain, le Dr Germain Panis, Colonel de réserve, Médecin-Chef  du Méditerranée-Niger, en "tournée" de soins dans le sud Algérien.

On constatera  le mépris manifeste de l'administrateur colonial vis à vis des populations autochtones opprimées.

Le principe de la colonisation est moralement indéfendable, certes, surtout au regard de certaines exactions qui furent commises en Afrique du Nord face à des ethnies elles-mêmes très brutales, cruelles et farouches. Mais il serait utile de signifier à quelques parfaits abrutis sur ce site, qui ont l'injure facile car il sont planqués derrière un ordinateur à distance respectable du destinataire de leurs invectives, que leur notion caricaturale et manichéenne de ce qui se passait vraiment là-bas relève d'un ridicule à la mesure, justement, de leur imbécilité ou de leur mauvaise foi.