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Billet de blog 29 août 2015

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LA DETTE....

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce n'est pas de moi et je le regrette car c'est remarquablement explicite de ce qui se passe avec les Grecs.... Enfin, presque, parce qu'en vérité la dette est bien plus importante, et on prend en effet chez les citoyens européens pour rembourser partiellement les banques. Ne hurlez pas comme des putois, à gauche :  Je reconnais les faits. On se fait niquer par les banques. Mais c'est comme ça que ça marche... la vraie vie. Car on en a besoin des banques par ailleurs.

Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de la Grèce. Il tombe une pluie battante et les rues sont  désertes.

 Les temps sont durs, le pays est très  endetté, tout le monde vit à crédit. Arrive un riche touriste allemand. Il arrête sa belle grosse voiture devant le seul hôtel de la ville et  il entre.  Il pose un billet de 200 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d’en choisir une pour la nuit.

 Pour 200 euros, le propriétaire de  l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.  Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 euros, file chez le  boucher et règle la dette qu'il a envers celui-ci.

Le boucher se rend immédiatement chez l’éleveur de porcs à qui il doit 200 Euros et rembourse sa  dette. L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille  en aliments pour le bétail.  Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son  ardoise. Le barman glisse le billet à  la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un  moment. La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre  hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.

Le touriste Allemand redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va !

Personne  n’a rien produit ! Personne n’a rien gagné ! Mais plus personne n'est endetté ! Et le futur  semble beaucoup plus prometteur.

C’est ainsi que fonctionnent les plans de sauvetage au profit des pays de l’'Europe en  difficulté !

Vous voyez que ce n'est pas la peine d'avoir fait l'’ENA pour comprendre !

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