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... la route est longue à l'ombre des acacias. Visiblement Manolo est fatigué et il a besoin de vacances. Urgentes. Il faut reconnaître que les résultats des Départementales n’ont guère payé de retour, loin s’en faut, les efforts qu’il n’avait pas ménagés ces derniers temps en sillonnant la France aux frais du contribuable.
Dieu sait s’il en aura pourtant balancé à haute dose sur le FN et sur la Droite ! Ses frayeurs frontistes, ses crétineries avec Onfray, ses échanges de cabaretiers avec le "Nain", ses réquisitoires exophtalmiques contre Marine, ses pandiculations alarmistes, et surtout maçonniques... Madre mia !... : rien n’y a fait. Le désastre dans lequel la politique de la gauche a plongé la France est trop marqué, définitivement inscrit dans l’esprit de nos compatriotes pour que les artifices tribunitiens dont il a usé et abusé récemment aient pu produire le moindre indice électoral : les gens en ont assez de l’incurie de ce gouvernement et de la désinvolture du clown de l’Élysée. Ils les ont blackboulés.
Que voulez-vous, à part d'avoir satisfait aux caprices d'un lobby encore plus influent que celui des "Frangins" et marié les homosexuels, ils n'ont rien fait d'autre. En revanche, caudataires et prébendiers mitterrandiens sont de retour. Tout ce monde-là va à la soupe sans que rien ne s’améliore dans la vie du peuple, alors ça se paie.
Entre les vases cassés de la Poisson et le vomi des pairs d'une soubrette de Série B, c’est le Mobilier National qui trinque des humeurs du harem, et le peuple n’aime pas ça. On lui a en outre volé son 11 janvier qui était tout sauf liturgique d’un fictif « vivre ensemble », mais bien au contraire le cri d’angoisse d’une nation submergée par la haine camusienne de ses obligés.
Bref, on ne peut indéfiniment se foutre de la gueule des gens. Vient un temps ou ça casse. Ça a cassé. Les bobos parisiens ont perdu la province agreste et ouvrière, et le plus beau c’est qu’ils s’en étonnent. Ils ont vilipendé la Finance, pour deux ans plus tard s’essayer à la banque sans en avoir le talent, car à chacun son rôle et quand on est fait pour profiter on ne se mêle pas du profit : on laisse ce boulot à des professionnels. Aux experts de la Droite.
Et comme on a été nul, on s’en va. C’est ça : c’est le mieux qui leur reste à faire à nos chers, très chers amis socialistes. Qu’ils s’en aillent.