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Ce n’est pas le genre d’individu avec lequel vous me verriez attablé à la terrasse d'un troquet, ça ne risquerait pas. Vu la bobine déjà, qui annonce en outre le pédigrée : Ancien coco, cégétiste... enfin, tout pour plaire. Mercredi dernier, Guylain Chevrier était Invité par l'Observatoire de la laïcité de Saint-Denis pour y animer une conférence publique dans la salle du conseil municipal de la ville.
Eh bien l'anecdote, eu égard à ce que tout le monde sait que St Denis est un repaire inexpugnable du totalitarisme soviétique, c’est que le bonhomme s’est fait virer par un « collectif » dionysien contre le FN et l’extrême droite (!) dont les nervis se sont même proposé de lui casser la figure. Un nommé Jean Brafmann, « animateur » de ce collectif animé, avait au préalable convoqué ses Gentils-Membres par internet sur le mode : « Que faisons-nous : laisser faire, s'y rendre en portant la contradiction, empêcher l'initiative, faire annuler ? ».
Les collectivistes ont réglé le dilemme : Ils ont tout simplement fait fermer son clapet au gars Guylain. Résurgence stalinienne.
Belle ambiance à gauche, ma foi !... On peut rigoler des dissensions à l’UMP. A droite au moins, on siffle les tièdes mais on n’en vient pas aux menaces physiques.
Au fait, contacté par Marianne, Antoine Bussy, le directeur de cabinet du maire communiste de Saint-Denis, s'est refusé à condamner cette censure sauvage : « Nous regrettons que l'échange n'ait pas eu lieu. C'est triste, mais on n'allait pas non plus appeler le GIGN... La mairie a mis à disposition cette salle, sans savoir qui serait l'intervenant. Ce n'est pas quelqu'un qu'on aurait invité nous-mêmes. On a pêché par excès de confiance. Par ailleurs, le format “conférence” n'est sans doute pas le plus adapté au progrès démocratique. Il aurait mieux valu un débat, pour avoir des positions nuancées... » .
Sans appeler le GIGN, qui ne se serait évidemment pas mêlé de ce règlement de comptes entre bolcheviks, certes. Toutefois le Maire aurait pu faire intervenir sa police Municipale. S’il n’avait pas été un hypocrite. Oui, mais voilà justement : c’est un communiste... or il y a des constantes chez ces gens-là. Et on ne se refait pas.
Au fait aussi, ledit Maire s'appelle Didier Paillard : ça ne s'invente pas.