Enfin !... c’est toute une époque qui s’en est allée aujourd'hui avec une hégémonie centenaire. Car ils en ont fait du tort au pays, les Ségui, les Krasucki et sa gaspette, la Madone des manifs et sa coupe à la Jeanne d’Arc pour cacher ses écoutilles. Et maintenant Groucho Marx, plus Marx que lui tu meurs...
Les nervis de 68, ceux de cet été et leurs pavés sur la tronche des flics... Enfin virés. Que voilà une bonne nouvelle. Devancée par la CFDT., la CGT, Fuera!...
De l’ère de la casse, de la violence, des cortèges impérieux et gueulards, des palettes et pneus brûlés et des blocages d’entrées d’usines, des forts à bras à catogans, brutes bornés devant leurs grilles à merguez, on passe dans le privé à celle civilisée de la négociation syndicale normalisée, comme chez nos voisins européens.
Il ne s’agira plus désormais d’emmerder le patronat pour l’emmerder, quitte à foutre toute l’industrie nationale en l’air, mais de réfléchir intelligemment à un progrès social accompagnant le progrès de la nation dans un modernisme économique nécessaire à sa survie. Nous allons enfin nous armer pour affronter la guerre sans merci que nous livrent les nouvelles puissances planétaires.
Anecdote : Quand j’ai débuté, en 72, une société de fabrication de matériel dentaire fièrement nommée GALLUS fournissait des fauteuils d’une qualité et d’une technologie remarquables, à des prix très raisonnables. Jeunes praticiens nous nous jetions sur les produits GALLUS, souvent rebutés par le coût élevé des installations proposées par des maisons comme l’allemande RITTER. Ou le matos amerloque.
La boutique, sise à Châtellerault si je me souviens bien, tournait à donf. Elle engagea donc du personnel... et le patron se mit par conséquent à gagner du pognon.
Qu’est-ce à dire ?!!! Une boite privée qui fonctionne !... Un patron heureux?!!! La CGT s’en est mêlée. Les grèves revendicatives, si je me souviens bien ont commencé, c’est du moins ce que nous rapportaient les démarcheurs... Et GALLUS a fait faillite.
Exit GALLUS. Alors à mon tour je dis avec plaisir : Exit la CGT et ses fossoyeurs de l’industrie nationale.