Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le soleil montant dans le ciel immensément azur. En cet après-midi d'avril et de printemps. S'envolaient des pétales roses en pluie ondulante, au gré d'une brise fraîche et intermittente. Tout était métaphore ! Tout était métamorphose ! J'ouvrais les portes du temps, je voyageais de continent en continent ; la nature dessinait des estampes, chaque estampe me transportait en d'autres lieux ; je goûtais aux délices de la nature ; je percevais l'originalité de chaque feuille, de chaque fleur, de chaque oiseau chantant ; du temps innocent et de la douceur ; l'instant d'avant, je me rappelais le parfum sauvage d'une branche de lilas ; j'approchais mon visage du bouquet ennivrant ; puis, je me rappelais encore le parfum sucré et volage des bouquets de jacinthe ; je contemplais toute la beauté délicate qui s'ouvrait devant moi de ce moment transcendé par la lumière rayonnante du soleil : le jardin devenait un festival de sens.
Des rencontres inattendues se dévoilaient dans l'azur printannier du ciel : le rameau d'un pin sylvestre caressant de ses aiguilles épicées la branche suspendue d'un arbre rose, en fleur.
En onde messagère, la nature libérait un envol de graines ; dans les airs, voyageait sa semence pour écrire l'histoire de l'humanité.
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