La substance
révélatrice du cœur.
C'est parfois aussi dans les larmes que surgit
l'amour et ce poète le décrit avec merveille
de ces mots, douce musicalité éprouvée et
émouvante.
Un poème, ce poème sur l'amour c'est le cri de l'aurore.
C'est là que je parlais avec les astres, le ciel et les collines. Que
j'étudiais les variations des sept couleurs de l'arc-en-ciel. Je n'avais
pas ouvert les livres... car devant moi le livre était ouvert. La beauté,
la douceur, le mystère, l'air odorant, l'intrigante couleur, une palette
émotionnelle indéfinissable et agréablement belles, insaisissable, je
me recueillais là, à chaque matinale échappée au vent tiède et odorant
dans le sillage de cette perspective. Un temple idyllique. L'avènement
naturel se dressant comme un orchestre de lumières chantant sans voix
les couleurs de la beauté.
On doit pouvoir encore admirer cette
mystérieuse teinte secrète qui voile les
collines à certaines heures du jour... c'est de tout ce
charme que je suis nourrie. C'est de toutes
ces notes que mon cœur est nourri.
Tout cela est resté enfoui en moi. J'attendais
de la partager… quand je regardais par
le hublot du bus défiler les couleurs de la campagne.
J'avais quitté Paris pour rejoindre le sud.
C'était l'été 2019.
Avons-nous le droit d'être à certaines heures plus sensible,
que d'autre et de les partager,
N'est-il pas essentiel d'évoquer notre fragilité ?
Et cela nous remet-il en question quant à notre capacité à répondre
à la difficulté ?