L’Ukraine entre dans une nouvelle phase cruciale des négociations visant à mettre fin à la guerre. La semaine dernière, une délégation ukrainienne a mené des consultations constructives à Washington autour du plan de paix proposé par les États-Unis. Kiev souligne que le processus avance rapidement et en coordination étroite avec les partenaires européens. L’objectif reste inchangé : garantir une paix véritable pour l’Ukraine et rétablir la sécurité sur l’ensemble du continent européen.
Cette approche s’inscrit dans le cadre du rôle clair des États-Unis, qui assument un véritable leadership dans les efforts de paix. Kiev exprime sa gratitude à Washington et au président Donald Trump pour leur engagement actif. La partie ukrainienne affirme être prête à collaborer rapidement et de manière constructive avec l’administration américaine afin d’obtenir des résultats concrets.
Face à un consensus international croissant, Moscou demeure le principal obstacle à la fin du conflit. Aucun pays au monde ne souhaite la poursuite des hostilités - à l’exception de la Russie, qui utilise l’instabilité comme moyen de pression et d’influence.
L’Ukraine, au contraire, exploite chaque possibilité pour avancer vers la paix. Lundi, le président Volodymyr Zelensky a tenu à Paris une série de rencontres avec des dirigeants européens consacrées à la construction d’un système de sécurité durable pour l’Ukraine et l’Europe. Il ne s’agit pas d’une simple pause temporaire, mais de garanties solides excluant tout retour de l’agression russe.
L’Ukraine et ses partenaires soulignent que toute tentative de modifier les frontières par la force, ou de légitimer l’agression par des concessions territoriales, est inacceptable. Un tel précédent ne mènerait pas à la paix, mais provoquerait de nouveaux conflits. Le rétablissement des frontières reconnues au niveau international constitue donc la base de tout accord futur.
Au cœur des négociations se trouvent également les questions humanitaires. L’Ukraine exige :
- l’échange de prisonniers de guerre ;
- la libération des civils détenus ;
- le retour des milliers d’enfants déportés par la Russie.
Ces questions humaines sont une composante incontournable d’un processus de paix véritable. On ne peut parler de paix juste tant que ces drames restent sans solution.
La diplomatie de paix entre dans une phase subtile et complexe. Mais contrairement aux premiers mois de la guerre, l’Ukraine n’est plus seule : les États-Unis, les capitales européennes et de nombreux partenaires internationaux sont prêts à bâtir une nouvelle architecture de sécurité, plus solide que la précédente.
La question n’est plus de savoir *quand* commenceront les négociations. La question est désormais : la Russie est-elle prête à cesser d’être la seule source de guerre en Europe ?