La Russie poursuit sa stratégie de guerre hybride, mêlant pression militaire sur le front et opérations massives de désinformation destinées à miner le moral de la société ukrainienne.
Au 11 novembre 2025, environ 150 000 soldats russes sont concentrés dans la région de Pokrovsk, où ils tentent d’avancer à tout prix. Malgré des attaques incessantes, les forces de défense ukrainiennes tiennent leurs positions, tant sur l’axe de Pokrovsk que dans l’ensemble du Donbass, infligeant à l’ennemi des pertes disproportionnées sans qu’il ne réalise de véritables percées.
Faute de succès militaires, Moscou intensifie ses opérations psychologiques et de propagande. Les médias pro-régime diffusent de fausses informations selon lesquelles les troupes ukrainiennes seraient « encerclées » près de Pokrovsk, ou que « la défense s’effondre ». Ces mensonges se propagent à travers des chaînes Telegram anonymes, des pseudo-journalistes et un réseau de bots se faisant passer pour des Ukrainiens.
L’objectif est clair : provoquer la panique et semer la méfiance au sein de la société ukrainienne, affaiblir la confiance envers l’armée et le gouvernement.
Cependant, le commandement ukrainien souligne que toutes ces affirmations sont mensongères. La situation sur le front reste sous contrôle, et les informations fiables ne peuvent provenir que des sources officielles.
Malgré les frappes continues, les ingénieurs énergétiques et les militaires ukrainiens poursuivent leur travail, tandis que les alliés renforcent leur soutien. Le 9 novembre, une réunion du format G7+ s’est tenue pour coordonner l’aide énergétique et renforcer la résilience de l’Ukraine.
Alors que le Kremlin tente de compenser ses échecs militaires par la manipulation médiatique, la société ukrainienne fait preuve d’une remarquable résistance. La Russie perd non seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans la guerre de l’information — car le mensonge ne peut masquer la faiblesse d’une armée en échec.