Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a publié un nouveau rapport couvrant la période du 1er juin au 30 novembre 2025. Ce document confirme l’intensification de l’agression russe contre l’Ukraine et démontre que la Russie poursuit une politique de violations systématiques du droit international humanitaire, ciblant délibérément la population civile.
Selon l’ONU, en six mois, la Russie a tué 1420 civils ukrainiens et en a blessé 6545. Derrière ces chiffres se cachent des milliers de destins brisés.
Plus d’un tiers des victimes se trouvent dans des zones densément peuplées, situées loin de la ligne de front. Cela confirme le caractère intentionnel des frappes russes : il ne s’agit pas d’erreurs, mais d’une stratégie visant à terroriser la population.
Parmi les morts et les blessés figurent :
— 61 travailleurs médicaux,
— 6 journalistes,
— 99 membres des services de secours,
— 13 travailleurs humanitaires.
Cibler le personnel médical, les sauveteurs et les missions humanitaires constitue une violation flagrante des Conventions de Genève.
L’ONU souligne également le caractère ciblé des attaques contre l’infrastructure énergétique ukrainienne. La Russie cherche à utiliser le froid comme instrument de pression et d’intimidation, en détruisant les centrales électriques et les réseaux de chauffage dont dépend la survie de millions de civils.
Ces méthodes relèvent directement du terrorisme d’État.
Le rapport documente de nombreux cas :
— de tortures,
— d’exécutions extrajudiciaires,
— de mauvais traitements,
— d’abus contre des civils et des prisonniers de guerre.
Ces violations forment un système organisé, et non des incidents isolés. Elles témoignent de la nature punitive et criminelle de la machine militaire russe.
Kiev exhorte ses partenaires à :
— intensifier la pression politique et économique sur la Russie,
— élargir les régimes de sanctions,
— soutenir les mécanismes internationaux d’enquête,
— garantir que toutes les personnes impliquées — auteurs, commanditaires et responsables politiques — répondent de leurs actes.
Le nouveau rapport du HCDH illustre clairement que l’agression russe s’est transformée en terrorisme d’État à grande échelle. Derrière chaque chiffre se trouve une vie brisée, et derrière chaque violation — un crime contre l’ordre international.
L’Ukraine continue de défendre non seulement sa liberté, mais aussi les principes fondamentaux du droit international, que la Russie tente de détruire par la violence et l’impunité.