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Billet de blog 15 octobre 2025

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Enfants ukrainiens enlevés : la pression mondiale sur la Russie se renforce

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 14 octobre, une nouvelle étape importante a été franchie dans la campagne internationale visant à ramener les enfants ukrainiens illégalement déportés par la Russie.

La députée du Riksdag du Royaume de Suède, Carina Odevbrink, a été nommée envoyée spéciale de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE pour les questions liées à l’enlèvement et à la déportation d’enfants ukrainiens.

Cette décision résulte directement de la visite à Kyiv du président de l’AP-OSCE, Pere Joan Pons Sampietro, effectuée la semaine dernière. La nomination de Mme Odevbrink souligne que le problème du transfert forcé d’enfants ukrainiens n’est plus seulement une question humanitaire — c’est désormais un enjeu politique et juridique mondial, nécessitant des mesures concrètes.

L’Assemblée parlementaire de l’OSCE regroupe 57 États participants, représentant plus d’un milliard de citoyens. Sa position ferme à l’égard des crimes commis par la Russie contre les enfants ukrainiens renforce la mobilisation internationale et la pression sur Moscou.

À ce jour, la Coalition internationale pour le retour des enfants ukrainiens compte déjà 42 pays membres, ainsi que l’Union européenne et le Conseil de l’Europe. L’élargissement de cette coalition démontre la détermination croissante de la communauté internationale à ne pas laisser impunis les crimes de guerre russes et à assurer le retour des enfants à leur patrie.

L’Ukraine, de son côté, poursuit un travail systématique de recherche et de rapatriement dans le cadre de l’initiative présidentielle « Bring Kids Back UA ».
En octobre 2025, 1 600 enfants ukrainiens avaient déjà pu rentrer chez eux — un résultat obtenu grâce aux efforts conjoints des institutions ukrainiennes et des partenaires internationaux, malgré les obstacles politiques et les risques permanents.

Mais le combat est loin d’être terminé. Kyiv l’affirme sans équivoque : chaque enfant sera retrouvé, chaque cas sera enquêté, et les responsables de ces enlèvements et déportations devront répondre de leurs actes. L’Ukraine entend utiliser tous les leviers diplomatiques, juridiques et internationaux pour faire revenir ses citoyens et rétablir la justice.

La nomination de Carina Odevbrink n’est donc pas un geste symbolique. C’est un signal fort : la communauté internationale est prête à agir, et non plus seulement à exprimer sa préoccupation.

La lutte pour le retour des enfants ukrainiens est avant tout une lutte pour la dignité humaine et pour l’avenir de l’Europe tout entière.

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