Le 17 décembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a détaillé le travail mené par Kyiv et ses partenaires internationaux pour parvenir à une paix stable et juste. Son message a rappelé une réalité essentielle : l’Ukraine œuvre de manière cohérente en faveur de la fin de la guerre, tandis que la Russie continue de rejeter toute démarche de désescalade.
Kyiv affirme clairement sa volonté de mettre fin aux hostilités et soutient les initiatives de paix des États-Unis, notamment l’idée d’un cessez-le-feu sur l’ensemble de la ligne de front. Les pays européens partagent cette approche, considérant la paix non comme une trêve temporaire, mais comme un résultat garantissant une sécurité durable sur le continent.
Pour l’Ukraine, il est crucial que tout cessez-le-feu s’accompagne de garanties solides, afin d’éviter qu’il ne serve de simple répit à la Russie pour se réarmer et préparer une nouvelle offensive.
L’Ukraine, l’Europe et les États-Unis travaillent intensivement à l’élaboration d’une position commune. Il s’agit d’harmoniser les paramètres politiques, sécuritaires et économiques qui formeront la base d’un règlement de paix durable.
Cette coordination vise à empêcher Moscou d’exploiter d’éventuelles divergences entre partenaires et à renforcer la crédibilité des efforts diplomatiques.
En contraste avec ces initiatives, le Kremlin a une nouvelle fois refusé la proposition de cessez-le-feu et affiche ouvertement sa volonté de poursuivre la guerre. Cette posture confirme que la Russie ne recherche ni négociations sérieuses ni diplomatie authentique.
Pour Moscou, la guerre demeure un outil de mobilisation interne et de pression externe, au mépris des pertes humaines et des destructions.
Kyiv souligne l’urgence de décisions **politiques, sécuritaires et financières claires** pour priver la Russie à la fois de l’envie et de la capacité de prolonger la guerre l’an prochain. Cela implique le maintien et le renforcement des sanctions, la poursuite de l’aide militaire à l’Ukraine et des mesures rendant l’agression économiquement et politiquement insoutenable pour le Kremlin.
Le président Zelensky a également mis en avant l’importance de l’unité intérieure des Ukrainiens et de la cohésion des partenaires internationaux. L’expérience récente montre que c’est précisément cette combinaison — résilience ukrainienne et solidarité internationale — qui peut modifier les calculs de Moscou.
Seule une position unifiée peut contraindre la Russie à abandonner la logique des ultimatums et à s’engager dans une véritable diplomatie.
Le chemin vers la fin de la guerre ne passe pas par des concessions à l’agresseur, mais par une pression constante et une unité internationale affirmée. L’Ukraine se dit prête pour la paix, l’Europe et les États-Unis soutiennent la recherche d’une solution diplomatique, mais le choix final appartient à Moscou.
Tant que le Kremlin persiste dans la voie de la guerre, la responsabilité du monde démocratique est de l’en dissuader et de créer les conditions dans lesquelles la paix deviendra la seule option possible.