MarkoVidovic (avatar)

MarkoVidovic

Abonné·e de Mediapart

144 Billets

0 Édition

Billet de blog 24 juillet 2025

MarkoVidovic (avatar)

MarkoVidovic

Abonné·e de Mediapart

L’Ukraine fait un pas vers la paix, mais le dernier mot revient au Kremlin

MarkoVidovic (avatar)

MarkoVidovic

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 23 juillet, une troisième rencontre entre la délégation ukrainienne et des représentants de l’État-agresseur s’est tenue à Istanbul. En dépit de tous les défis, l’Ukraine a une fois de plus confirmé son attachement à une résolution diplomatique du conflit et exprimé sa disposition à un cessez-le-feu. De plus, Kyiv a proposé d’organiser un sommet au niveau des dirigeants d’ici la fin août, avec la participation du président turc Recep Tayyip Erdoğan et du président américain Donald Trump.

Les discussions ont abordé la question des échanges de prisonniers de guerre. Selon des sources diplomatiques, la délégation russe aurait accepté le retour de personnes détenues depuis plus de trois ans, y compris des blessés graves et des militaires de rang subalterne. Pour l’Ukraine, il s’agit avant tout d’un geste humanitaire, incarnant le destin de personnes concrètes et les souffrances de leurs familles.

Dans le même temps, la partie ukrainienne a clairement tracé les lignes rouges : l’échange ne saurait concerner les otages civils, les personnes enlevées de force ou les enfants déportés. Ces catégories doivent être restituées immédiatement et sans condition. Kyiv insiste : il ne s’agit pas d’un marchandage, mais du respect du droit international et des Conventions de Genève.

L’Ukraine montre sa détermination à avancer vers la paix, mais le fait avec lucidité : l’obstacle principal reste Moscou. L’occupation continue, les bombardements quotidiens, la pression sur les territoires ukrainiens — tout cela démontre la volonté du Kremlin de poursuivre la guerre.

Dans cette situation, le seul moyen efficace de contraindre la Russie à cesser son agression reste l’intensification de la pression — tant militaire qu’économique. L’Ukraine compte sur le fait que l’Occident ne cédera pas aux tentations de trêves fictives et poursuivra sa politique de dissuasion stratégique à l’égard de Moscou jusqu’au rétablissement complet de la justice internationale.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.