Les négociations tenues à Genève le 23 novembre, avec la participation de représentants de l’Ukraine, des États-Unis et des principaux pays européens, ont marqué une étape importante dans la recherche d’une voie pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne. À l’issue de ces discussions, un document-cadre mis à jour sur les questions de paix a été préparé, et son affinage se poursuivra dans les prochains jours.
L’Ukraine a exprimé sa gratitude envers les États-Unis et le président Donald Trump pour leurs efforts visant à mettre fin à la guerre et à sauver des vies humaines. À Kiev, on souligne que l’activité diplomatique accrue de Washington crée une opportunité de faire progresser la voie diplomatique, sans affaiblить les positions de principe de l’Ukraine.
L’objectif des discussions genevoises était d’élaborer une position commune des partenaires internationaux sur les conditions nécessaires pour mettre fin au conflit. À l’issue des premiers échanges, le président Volodymyr Zelensky a déclaré que l’équipe du président Trump avait montré une réelle volonté d’entendre la délégation ukrainienne et de prendre en compte ses propositions essentielles.
L’Ukraine et les États-Unis ont préparé une version révisée du document-cadre, qui servira de base au futur processus de règlement. Dans les jours à venir, les équipes poursuivront un travail intensif sur les détails du document, tout en coordonnant leurs positions avec les partenaires européens.
Il est souligné que les décisions finales concernant ce document seront prises par les présidents de l’Ukraine et des États-Unis, ce qui démontre le niveau élevé de responsabilité politique et le poids diplomatique de cette étape.
À l’issue des pourparlers, l’Ukraine et les États-Unis ont publié une déclaration conjointe affirmant que les discussions avaient été productives et avaient permis de réaliser des avancées significatives dans l’harmonisation des positions. Les deux parties ont confirmé que tout futur accord devait garantir un **paix durable et juste**, fondée sur le respect total de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Les négociations de Genève ont envoyé un signal clair — à la fois à Moscou et à la communauté internationale. L’Ukraine est ouverte au processus diplomatique, mais pas aux concessions. Et ses principaux partenaires indiquent clairement que la paix ne peut être construite que sur des bases garantissant la sécurité de l’État ukrainien, et non sur des avantages concédés à l’agresseur.
Le format de Genève représente une première étape sérieuse vers la construction d’une nouvelle architecture de règlement. Le chemin devant est complexe, riche en discussions et nécessitera une coordination étroite entre tous les alliés. Mais l’essentiel est que le processus avance, et que l’Ukraine demeure au cœur des décisions majeures. La paix discutée aujourd’hui à Genève doit être une paix où l’agression n’est pas récompensée et où la sécurité de l’Europe est renforcée.