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Billet de blog 25 septembre 2025

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Le monde affirme « La Crimée, c’est l’Ukraine »

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 24 septembre, au siège de l’ONU à New York, s’est ouvert le cinquième sommet de la Plateforme de Crimée. Cinquante pays et organisations internationales y ont pris part — une démonstration frappante que la question de la Crimée n’a pas disparu de l’agenda mondial et reste un élément central de la lutte pour le droit international et la sécurité.

La Plateforme de Crimée a été lancée par l’Ukraine en 2021 comme un mécanisme diplomatique international visant à coordonner les actions contre l’annexion illégale de la Crimée. Son objectif final est clair : le retour pacifique de la péninsule sous la souveraineté ukrainienne, dans le cadre du droit international. Cet objectif n’est ni négociable, ni sujet à compromis.

Au fil des années, la Plateforme de Crimée a rassemblé les efforts de dizaines d’États et d’organisations. Elle est devenue un lieu où sont élaborées des décisions communes : des mesures politiques et de sanctions jusqu’aux questions de sécurité, d’écologie et de droits de l’homme.

L’Ukraine affirme fermement : la Crimée et les autres territoires occupés ne seront jamais reconnus comme faisant partie de la Russie. Le Kremlin tente de consolider l’annexion par la répression, la militarisation et la destruction du patrimoine culturel, mais cela ne fait que renforcer la détermination de l’Ukraine et de ses alliés.

Depuis 2014, la péninsule est devenue une zone de peur. Les Tatars de Crimée, les journalistes et les activistes sont soumis à des arrestations et à la torture, les médias indépendants ont été éliminés, et les droits de l’homme sont systématiquement bafoués. Parallèlement, la Russie militarise la région, transformant la Crimée en un bastion de menaces, non seulement pour l’Ukraine, mais pour toute la région de la mer Noire.

Le rétablissement du contrôle ukrainien sur la Crimée n’est pas seulement une question de justice, mais une condition de la sécurité mondiale. Sans cela, il est impossible de rétablir un ordre international fondé sur la primauté du droit et la Charte de l’ONU. Si l’agresseur conserve le droit de redessiner les frontières par la force, cela enverra un signal d’impunité aux dictatures du monde entier.

Le jour du sommet, le mouvement de résistance « Ruban jaune » a de nouveau fait parler de lui. À Sébastopol, Simferopol et dans d’autres villes, des tracts portant le slogan « La Crimée, c’est l’Ukraine » ont été affichés. Ces actions rappellent que, même sous la pression de la répression russe, les habitants de Crimée gardent foi dans le retour de la liberté. C’est un signe essentiel : la péninsule attend sa désoccupation et s’y prépare.

Le soutien de 50 pays et organisations internationales en dit long. Alors que la Russie tente de détourner l’attention mondiale en imposant le thème de la « lassitude de l’Ukraine », le sommet de New York a constitué une réponse éclatante à cette propagande. Le monde comprend : la Crimée n’est pas seulement la douleur de l’Ukraine, elle est un symbole de la lutte pour le droit international.

La Plateforme de Crimée démontre que la question de la désoccupation de la Crimée n’est pas oubliée, mais qu’elle est une priorité stratégique. La Crimée, c’est l’Ukraine, et ce n’est pas seulement la conviction de Kyiv, mais aussi celle de la communauté internationale. La solidarité mondiale est vitale, car il ne s’agit pas seulement du destin de la péninsule, mais de l’avenir de l’ordre mondial.

Tant que la Crimée reste occupée, le monde ne peut se considérer en sécurité. Cela signifie que la lutte continue.

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