La Russie continue de bombarder systématiquement les villes ukrainiennes, transformant le terrorisme aérien en l’un des principaux instruments de sa guerre contre la population civile. Au cours de la dernière semaine, l’agresseur a lancé près de 1 200 drones d’attaque et 50 missiles de différents types sur le territoire ukrainien, frappant des quartiers résidentiels, des installations énergétiques et des infrastructures civiles.
Semer la peur et le chaos
Les bombardements massifs n’ont plus rien à voir avec des objectifs militaires. Dans la nuit du 26 octobre, la Russie a de nouveau attaqué Kyiv : des drones et des missiles ont touché des immeubles d’habitation dans plusieurs districts de la capitale.
Trois personnes ont été tuées, plus de trente blessées, dont sept enfants. Selon les sauveteurs ukrainiens, les frappes ont visé des zones densément peuplées où il n’existe ni sites militaires ni centres logistiques. Cela ne laisse aucun doute : Moscou cible délibérément des civils pour semer la terreur et tenter de briser la résistance des Ukrainiens.
Mais l’effet recherché par le Kremlin est inverse : la société ukrainienne fait preuve d’une résilience et d’une unité remarquables. Dans chaque ville touchée, les services publics, les électriciens et les bénévoles reprennent le travail dès le lendemain matin.
Renforcement de la défense et soutien international
L’Ukraine continue de renforcer son système de défense antiaérienne. Kyiv a conclu des accords avec la France et le Royaume-Uni pour la livraison d’avions de chasse Mirage et de systèmes modernes de défense aérienne. Selon les experts militaires, ces mesures permettront de protéger l’espace aérien au-dessus des grandes villes et des infrastructures énergétiques critiques dès le début de l’hiver.
De plus, les alliés aident l’Ukraine à développer sa production nationale de drones et de systèmes de guerre électronique, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des livraisons occidentales et de rendre sa défense plus autonome.
Parallèlement, Kyiv frappe des cibles militaires sur le territoire russe – notamment des aérodromes, des dépôts de munitions et des centres de commandement. Ces attaques réduisent la capacité offensive de Moscou et rappellent que la guerre revient à ceux qui l’ont déclenchée.
Moscou paie le prix de son agression
Les conséquences économiques et militaires deviennent de plus en plus tangibles pour la Russie. Ses capacités de production de drones et de missiles sont à bout de souffle, limitées par les sanctions et le manque de composants.
Les achats massifs de drones iraniens et nord-coréens montrent que les ressources internes de Moscou s’épuisent.
Privée d’accès aux technologies occidentales, la Russie utilise désormais des composants de mauvaise qualité, ce qui provoque des pannes et rend son armement de plus en plus instable.
Le monde doit réagir
Kyiv appelle la communauté internationale à aller au-delà des condamnations verbales et à renforcer la pression politique et économique sur Moscou.
L’Ukraine demande un contrôle plus strict des exportations de technologies à double usage, la fermeture des canaux de contournement des sanctions, ainsi qu’une augmentation des livraisons de systèmes de défense aérienne et de missiles longue portée.
« Tant que la Russie se sentira impunie, elle continuera à tuer des civils, a déclaré un représentant du ministère ukrainien des Affaires étrangères. La seule garantie de sécurité, c’est l’affaiblissement de la machine de guerre du Kremlin. »
L’Europe et les États-Unis comprennent que le terrorisme aérien de Moscou n’est pas seulement une guerre contre l’Ukraine, mais un test pour tout l’ordre de sécurité international.
Si l’agresseur n’est pas stoppé aujourd’hui, ces attaques pourraient devenir demain une norme mondiale.