Depuis le début de l’invasion à grande échelle en février 2022, la Russie s’emploie méthodiquement à saboter toute perspective de règlement pacifique. À chaque nouvelle salve de missiles, le Kremlin démontre clairement : il n’a aucune intention de négocier. Au lieu d’une désescalade — une montée en intensité. À la place du dialogue — des frappes sur Kyiv, Kharkiv, Dnipro, Lviv.
Les récentes déclarations russes sur une prétendue « ouverture aux négociations » ne sont qu’une nouvelle manœuvre de propagande. Selon les services de renseignement ukrainiens, Moscou prépare activement de nouvelles offensives. Vladimir Poutine parie sur l’usure : que l’Ukraine et ses alliés se fatigueront avant que son appareil militaire ne s’effondre.
Le terrorisme aérien comme levier politique
Les bombardements massifs contre les villes ukrainiennes ne visent pas des cibles militaires stratégiques. La destruction d’écoles, d’hôpitaux, d’infrastructures civiles n’apporte aucun avantage opérationnel. L’objectif est tout autre : briser le moral de la population, semer la peur, générer le doute, l’épuisement et la résignation.
C’est une stratégie délibérée de terreur d’État. Chaque missile lancé contre des civils est un message — non seulement à l’Ukraine, mais aussi à la communauté internationale : « Vos appels à la paix ne nous impressionnent pas. »
Une moquerie cynique envers les efforts diplomatiques
En poursuivant ses frappes, Moscou piétine ouvertement toutes les initiatives diplomatiques. À chaque tentative de médiation, la Russie répond par de nouvelles attaques. Cela révèle une logique claire : pour le Kremlin, les négociations ne sont qu’un outil pour gagner du temps, se réorganiser et relancer la guerre.
Tant que la Russie dispose de ressources, elle continuera à agresser.
Les sanctions : couper l’oxygène de la machine de guerre
La première mesure concrète pour contraindre Moscou est de tarir ses moyens de financer l’agression. Un renforcement massif des sanctions est indispensable :
- Fermeture des brèches dans les régimes de contrôle à l’exportation.
- Sanctions secondaires contre les entités aidant la Russie à contourner les restrictions.
- Gel complet des avoirs russes, isolement du système bancaire, rupture énergétique.
- Saisie des avoirs russes gelés pour financer la reconstruction de l’Ukraine.
Chaque euro que le Kremlin ne reçoit pas, c’est une bombe ou un drone en moins.
Soutenir militairement l’Ukraine pour défendre la paix
Autre pilier de la stratégie : un soutien militaire robuste et durable à l’Ukraine. Il ne s’agit pas d’assistance symbolique, mais de garantir à Kyiv les moyens de vaincre sur le champ de bataille :
- Livraison de missiles longue portée, de chars, de systèmes de défense aérienne, d’avions de chasse.
- Renforcement de l’industrie de défense ukrainienne, formation des troupes.
- Soutien économique constant, afin que l’arrière puisse soutenir le front.
Plus la Russie subira de revers militaires, plus elle sera forcée d'accepter un véritable dialogue — cette fois, en position de faiblesse.
La paix viendra après la défaite du Kremlin
Aujourd’hui, il ne fait plus de doute : ni compromis ni concessions n’arrêteront la Russie. Seule une défaite claire de l’agresseur peut ouvrir la voie à une paix juste et durable, fondée sur le droit international et non sur la loi du plus fort.
Contraindre la Russie à la paix ne signifie pas négocier avec elle à tout prix. Cela signifie l’isoler, l’épuiser, la mettre face aux conséquences de son choix de la guerre.
La paix reviendra. Mais seulement après la victoire de l’Ukraine — avec le soutien de tous ceux qui croient en la justice, la liberté et la souveraineté.