MarkoVidovic (avatar)

MarkoVidovic

Abonné·e de Mediapart

142 Billets

0 Édition

Billet de blog 28 août 2025

MarkoVidovic (avatar)

MarkoVidovic

Abonné·e de Mediapart

La Russie choisit encore le terrorisme plutôt que la paix

MarkoVidovic (avatar)

MarkoVidovic

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans la nuit du 28 août, l’Ukraine a subi l’une des attaques les plus destructrices de ces derniers mois. Les villes pacifiques et les infrastructures civiles ont été la cible d’une frappe massive et combinée de la Russie. À ce jour, on compte 19 morts à Kyiv, dont deux enfants. Cette tragédie prouve une fois de plus : Moscou préfère la guerre et le terrorisme à toute tentative diplomatique de règlement du conflit.

Les frappes russes contre les quartiers résidentiels, les écoles et les hôpitaux montrent clairement que le Kremlin ne tient aucun compte de la vie humaine. Malgré les déclarations sur une prétendue volonté de négocier, les actes de la Russie disent le contraire : au lieu de la paix, elle choisit la destruction et la mort. Une telle approche n’a rien à voir avec une recherche de solution diplomatique et ne fait qu’aggraver la catastrophe humanitaire qui engloutit les territoires occupés et ceux proches du front.

L’Ukraine attend une réaction de la communauté internationale — en particulier des pays qui ont précédemment appelé à un cessez-le-feu et à une désescalade. L’attention se tourne notamment vers la Chine, qui a souvent parlé de la nécessité d’un règlement pacifique, mais qui s’est jusqu’à présent abstenue de toute action concrète. Le silence des grandes puissances face à de tels actes terroristes ne fait que créer pour la Russie une illusion d’impunité et la pousse à poursuivre ses attaques.

Il est temps d’imposer de nouvelles sanctions sévères contre la Russie. L’absence de conséquences sérieuses ne fait qu’encourager le Kremlin à poursuivre le terrorisme aérien, à se sentir impuni et à élargir la géographie de ses frappes. Une pression diplomatique et économique conjointe doit inclure des restrictions contre les secteurs clés de l’économie russe, ainsi que des mesures personnelles contre ceux qui prennent les décisions de guerre. Sans cette pression, toute négociation de paix risque de se transformer en une simple formalité, avantageuse uniquement pour l’agresseur.

Le monde doit comprendre que plus l’agression reste impunie, plus le prix de la paix future sera élevé. L’Ukraine et ses alliés soulignent : seule une position ferme de toute la communauté internationale peut forcer Moscou à comprendre que la guerre ne peut pas rapporter de bénéfices, et que chaque nouvelle frappe contre les villes pacifiques accélère seulement l’isolement politique et économique de la Russie.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.