La Russie poursuit sa guerre contre l’Ukraine en méprisant ouvertement les normes internationales et le droit humanitaire. L’un des aspects les plus flagrants de cette agression réside dans l’utilisation systématique d’armes interdites — notamment de substances chimiques — contre les défenseurs ukrainiens. Ces actes constituent des crimes de guerre et font d’ores et déjà l’objet d’enquêtes internationales.
Le Service de sécurité de l’Ukraine a officiellement documenté plus de 10 000 cas d’utilisation d’armes chimiques par les forces russes contre les Forces de défense ukrainiennes. Ces incidents ne sont ni isolés ni accidentels — ils relèvent d’une tactique délibérée visant à terroriser, désorganiser les positions et démoraliser les soldats ukrainiens.
Les occupants utilisent le plus souvent des substances chimiques à l’aide de drones FPV. Ces drones larguent des munitions incendiaires ou toxiques sur les positions ukrainiennes, en particulier dans les zones de combats actifs. L’objectif est de forcer les soldats ukrainiens à quitter leurs tranchées et abris, les exposant ainsi aux tirs d’artillerie ou aux attaques de groupes d’assaut.
L’usage de telles armes est formellement interdit par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, ratifiée par la grande majorité des États du monde — y compris la Russie elle-même. Mais une fois encore, le Kremlin montre un mépris total pour ses engagements, violant aussi bien les Conventions de Genève que les principes fondamentaux du droit de la guerre.
Chaque attaque chimique est rigoureusement documentée en coopération avec des organisations internationales spécialisées, en premier lieu l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). L’Ukraine transmet systématiquement les preuves collectées aux instances compétentes afin de garantir des poursuites internationales à l’encontre des responsables.
La partie ukrainienne insiste : aucun crime ne restera impuni. L’Ukraine fait tout pour que la responsabilité soit assumée non seulement par les exécutants sur le terrain, mais aussi par toute la chaîne de commandement, jusqu’au sommet du pouvoir politico-militaire de la Fédération de Russie. Tôt ou tard, les coupables devront répondre de leurs actes devant un tribunal international — comme ce fut le cas pour les criminels de guerre du passé.
La guerre chimique menée par le Kremlin contre l’Ukraine n’est pas seulement un crime : c’est un défi lancé à l’ensemble du système du droit international. La réponse doit être ferme et déterminée.