Remettons les contestations actuelles à leur juste place, en lisant une page de Victor Hugo :
"Les gens simples des côtes et des campagnes adhéraient à la réprobation par le malaise que leur donnait cette nouveauté. En présence du bateau à vapeur, le point de vue religieux était celui-ci : - l'eau et le feu sont un divorce. Ce divorce est ordonné de Dieu (Genèse, ch. I, vers 4). On ne doit pas désunir ce que Dieu a uni ; on ne doit pas unir ce qu'il a désuni. -Le point de vue paysan était ceci : ça me fait peur" (Les travailleurs de la mer, livre III, chapitre 2).
Aux opposants, je demande donc : Comptons-nous donc tolérer les bateaux à vapeur ?! Jusqu'à quand ?! De la rigueur, s'il vous plaît.
Décidément, il est toujours essentiel de revenir à La Fontaine ("Le Dépositaire infidèle", fable I du livre IX) :
"J'ai vu, dit-il, un chou plus grand qu'une maison.
- Et moi, dit l'autre, un pot aussi grand qu'une église".
Le premier se moquant, l'autre reprit : "Tout doux ;
On le fit pour cuire vos choux."
Comme le dit bien La Fontaine en guise de conclusion :
Quand l'absurde est outré, l'on lui fait trop d'honneur
De vouloir par raison combattre son erreur ;
Enchérir est plus court, sans s'échauffer la bile.