Mettons d’entrée notre réflexion sous la tutelle de Giacometti. L’homme qui marche , une oeuvre de 1956.
Après ces trois jours de sidération devant le poste de télévision, tenue en haleine par des justiciers exposant leurs forfaits en direct à la télévision, la possibilité d’aller manifester a été vécue comme une libération.
"Manifiester", je laisse, merci le logiciel,oui c’était ça "manifiester", avec qui ? Vraiment ce n’était pas la question , manifester sa présence avant tout, qu’on était là, qu’on pouvait se déplacer, se montrer.
Et les espérances furent satisfaites . Nous avons marché , retrouvé le climat de bienveillance de 1968.
Alors aujourd’hui ? Bien aujourd’hui? Régenter les extrêmistes religieux ? Ce n’est pas mon job.
En revanche , savoir pourquoi ces tensions existent dans la société française et comment les atténuer, ce sera important.
La société métissée que j’apprécie , est traversée de tous ces courants. Oui, la décolonisation a été manquée, oui les espoirs déçus et
les jeunes à la recherche d’objectifs.
C’est tout cela qu’il faudra prendre en compte
