L’élue du Pas-de-Calais avait dans un premier temps été suspendue six mois par son parti à la suite des révélations de Mediapart sur un mauvais usage de ses frais de mandat.
Christine Engrand continuait par ailleurs, malgré sa suspension du groupe et son obligation de siéger parmi les non-inscrits pendant six mois, à se présenter comme « députée RN ».
Mais la suspension de six mois prononcée le 19 novembre par le groupe RN à l’Assemblée nationale s’est transformée en exclusion définitive du parti, ont révélé mardi 18 mars les médias locaux Nord Littoral et Ici Nord.
La décision a été prononcée par le président Jordan Bardella dans le contexte de la diffusion, dimanche 16 mars sur M6, d’un reportage du magazine « Capital » revenant sur les informations révélées par Mediapart.
En 2022 et 2023, tandis qu’elle venait de faire son entrée à l’Assemblée nationale, Christine Engrand avait pioché dans son enveloppe mensuelle de frais de mandat (de l’argent public censé recouvrir des dépenses liées à l’exercice de ses fonctions) pour payer des dépenses personnelles.
Les révélations sur les frais de mandat de Christine Engrand, également mise en cause pour des conduites sans permis, ont provoqué l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Boulogne-sur-Mer pour des soupçons de détournement de fonds publics.
Elle continue donc à siéger à l’Assemblée Nationale…..
D’autres n’ont pas eu la chance d’être une « élue de la République » :
Une caissière de chez Auchan licenciée pour une faute à trois euros
L'employée, étudiante à Amiens, a été licenciée pour faute lourde par Auchan après que sa mère ait utilisé sa carte de fidélité personnelle pour bénéficier d'une réduction équivalente à trois euros.
Une caissière du magasin Auchan City de Tourcoing a été licenciée par son employeur pour faute grave. Le magasin lui reproche notamment d'avoir validé abusivement quatre bons de réduction de 70 centimes.
Hôtesse de caisse depuis cinq ans dans le magasin Auchan City de Tourcoing, cette mère de famille est licenciée pour faute grave par son employeur. En cause notamment, quatre bons de réduction de 70 centimes qu'elle aurait validé abusivement.
La direction jointe par téléphone, reconnaît qu'aucun fait n'avait été reproché auparavant à l'hôtesse de caisse.
Le licenciement serait uniquement motivé par ces manipulations incorrectes du 9 juillet : bons de réduction non valables, et articles non scannés.
Dans la lettre de licenciement, le magasin précise : "Vous avez de façon réfléchie et préméditée exécuté votre geste en ne comptabilisant pas les articles correctement sur plusieurs tickets de caisse et pour la même cliente"
Mais selon la CGT, s'il y a eu des négligences, c'est à cause de l'organisation du travail dans ce magasin. Ce jour-là, Stéphanie surveillait seule six caisses automatiques.
le quotidien de Moselle expliquait qu'une caissière du supermarché Cora de Mondelange (Lorraine) risquait d'être licenciée. Son erreur : avoir ramassé un ticket de caisse comportant à son dos une réduction pour un fast-food.
Selon le Républicain Lorrain, ces faits se sont déroulés il y a environ deux semaines. En récupérant ce ticket abandonné par une cliente sur son tapis de caisse, Anne-Marie, représentante du personnel CGT, ne s'attendait à ce que ce geste anodin la mette dans une telle difficulté.
La direction a porté plainte contre cette caissière pour vol. "Le procureur n'a pas classé sans suite", a ajouté Anne-Marie à nos confrères de France Inter. "Je suis une voleuse de ticket de caisse."
La jeune femme sera convoquée le 7 novembre pour un entretien préalable à son licenciement.
Une caissière du supermarché Simply Market de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), licenciée en mars pour une erreur de virgule sur un bon de réduction, a réclamé, jeudi, devant la justice que son licenciement soit déclaré "sans cause réelle ni sérieuse".
Le 26 mars, cette employée avait mal enregistré un bon de 0,60 euro, offrant à une cliente une réduction de 60 euros, selon Le Parisien. Suite à cette erreur, l'employée, qui travaille depuis douze ans dans ce supermarché et qui bénéficie du statut de salariée handicapée, a été mise à pied et licenciée pour "faute grave" le 9 mai. La direction du groupe Simply Market n'a pas pu être jointe dans l'immédiat.