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Elle c'est Sophie Comet Kouyate, une cinéaste qui rencontre la musique de Pédro Kouyate. Lui, il est malien. Il accompagne sa guitare qui de son côté accompagne ce désir porté par un film.
Pas n'importe quel film.
Sophie c'est un contact comme on dit. un de ces contacts qui survivent malgré les grandes lessives des réseaux. Un de ces contacts qui s'égarent dans les réseaux jusqu'au: :jour où.... On s'était croisée il y a quelques années pour ce projet - mot magique en ces temps de mémoire usée jusqu'à la trame à laquelle nulle Pénélope ne tisse un avenir incertain.
Sophie avait avancé. Elle travaillait sur le projet. Optimiste. Enthousiaste ! Un film d'une heure où on montrerait non pas un autre regard - quand viendra la libération à l'égard de ces mots qui recouvrent la pensée- mais une écriture affranchie d'un style souvent formel parce que trop attaché au prêt-à-penser.
Ce que j'aime dans la Bascule du paysage, c'est qu'on fait basculer, dans une culbute sans regret, les préjugés.
Faire écrire des enfants c'est douloureux.
Mais écrire est un acte de violence qu'on se fait, quelque soit l'âge. Ce temps consacré à ce clavier, cette suspension de soi, ce vertige;...
Il ne s'agissait pas d'écrire sa vie à Aubervilliers. C'est en se lançant dans l'écriture que la forme du texte surgit. Les jeunes écrivains du film cherchent à dire cette autre bascule : celle de soi, dans et par le texte
Le jour où assommée par une porte ( la fois d'après ce sera l'erreur de trajectoire d'un corps qui arrêta sa course et sa force d'inertie sur mon corps déjà vacillant du fait de la loi propre au mouvement particulier), par un heureux anonyme qui se reconnaîtra- la dite porte des toilettes réveilla ma raison endormie, je me proposais de contribuer, à ma façon, à cette belle histoire où tout est suspendu au désir.
Je n'ai rien mais je t'aime chante Pedro
https://www.youtube.com/watch?v=-z5krReKXxo
De cet amour que vous nous envoyer puisse le monde mieux tourner
et si je n'ai rien, je suis toutefois habitée par le désir de réaliser ce que je suis
par ces images, ces notes
merci
Maryse Emel