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C'était le samedi 9 mars à Aubervilliers.
Une rencontre de deux cultures, deux visions du monde : la Chine et la Kabylie.
On ne cesse de vouloir ces moments, sans jamais y parvenir, la langue étant l'obstacle fondamental. Ce soir-là la musique et la danse eurent vite le dessus sur ces détails linguistiques. Moment magique que celui où la scène partagea le chant par-delà le souci de communiquer.
Se comprendre tel était le désir, sortir de cette fermeture sur soi que beaucoup entretiennent.
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Dans la salle il y avait M. Yang Jianchu, President of WMCF, Professeur du College of Environmental & Resource Sciences of Zhejiang University. Il y avait aussi Ling Lenzi, sans laquelle nulle rencontre n'eût pu être envisageable dans un si court temps de préparation. Emue, elle avait les joues un peu rougies, insistant au moment de sa prise de parole sur ce moment exceptionnel.
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La troupe chorale des Chinois d'Outre-mer à Paris entama alors l'hymne à la joie de Beethoven, engageant le public à se joindre à elle. Plus de 200 personnes ce soir-là eurent le regard humide de cette joie partagée
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