Mouvement d’humeur des employés engagés dans la construction de l’Hôtel Onomo International à Lomé
Togo – Salaires misérables, conditions de vie très déplorables et le tout couronné par un travail sans contrat, c’est la triste réalité dans laquelle quelques togolais engagés comme ouvriers dans la construction de l’Hôtel Onomo international.
l’Hôtel Onomo International ne déroge pas à la règle. C’est ainsi que, depuis jeudi et vendredi passés, des togolais ouvriers ont entamé un mouvement d’humeur pour dénoncer certains dysfonctionnements et amener leur employeur autour d’une table de négociation. Mais, hélas. C’est sans compter avec la mauvaise foi de ce dernier.
Les conditions de vie et de travail, la signature d’un contrat en bonne et due forme pour mériter nos droits sont les doléances des ouvriers qui hélas ne trouvent pas encore satisfaction
Car, à en croire le président de la fédération togolaise des travailleurs du bois et de la construction (FTBC), Gbandou Yao, l’employeur n’a pas voulu discuter et ne veut rien entendre.
” Nous avons constaté ce matin que l’employeur a fermé sa porte au nez des employés”, a déclaré M. Gbandou, avant de dénoncer certaines dispositions en vigueur dans les textes au Togo.
“Il y a des accidents de travail qui ne sont pas pris en compte dans les normes. Il y a l’hygiène et la sécurité sur le lieu du travail, la loi dit qu’à partir de 50 employés, vous devez disposer sur le site d’une unité pour prendre en charge les travailleurs pour les premiers soins avant de les évacuer, il n’y a pas ces dispositions. Malheureusement, l’employeur puissant qu’il est se croit tout permis et connaissant le Togo pense que les Togolais peuvent continuer par être des esclaves”.
Rappelons que l’hôtel international Onomo, est en construction sur la rue de l’OCAM non loin de l’ancien hôtel de la Paix et du ministère de la sécurité.
Un fonctionnaire (45 000fcfa) a bésoin de toute une carrière avec une gestion rigoureuse et moins d’enfants à charge pour arriver à s’offrir un lopain de terrain loin dans la grande couronne de la capitale et ils n’y arrivent pas tous et pas toujours, et s’ils y arrivent, jamais ils ne profitent plus de 5 ans après leur retraite, ils crèvent avant aux enlentours de 55 voir 60 ans en générale.
Un SMICAR (28 000 fcfa) habituellement résidant en banlieue dont le transport lui prend plus de la moitié de son salaire et le loyer presque l’autre moitié, il ne fait qu’un repas normal par jour et une bouillie de farine de mil ou de maïs le soir, celui qui detient des ardoises de crédits ouvertes un peu partout, en moyenne aura perdu 2 à 3 fois son job, se fera virer 2 à 3 fois de sa location pour impayés, se retirera prématurement de la vie active aux enlentours de 42 ans car plus de force pour faire face à un boulot physique et arrassant pour regagner le village en trainant derière lui ce sentiment d’échec et survivra grace aux achats de conscience organisés souvent par les RePTiles et crèvera avec un tee-shirt à l’éffigie de Faure sur le dos dans l’anonymat total à 45 ans, disons qu’il aura besoin de toute une vie s’il n’en faut pas deux pour s’acheter un terrain.
Pendant ce temps, et au même moment, Faure lui peut s’acheter 5 lots de terrain et ce chaque mois si ça le chante rien qu’avec son argent de poche de (7 500 000 fcfa) disons 12 000 euros, le même salaire que François Hollande et plus que beaucoup de présidents de grandes démocraties avec un PIB beaucoup plus importante que celui insignifiant du togo, ces 12 000 euros qu’il a du mal a justifier tellement qu’il brille par un incompétence notoire et sous son règne tout est fait (évasion, vol, crimes de tout genre etc…)
Tout le monde participe à l’éffort pour constituer notre deniers, la contribution provient de chaque citoyen sous forme de (taxes perçus sur les marchés, impôts prelevés sur les revenues des travailleurs, quitus fiscale payés par les Z, TVA payés par tous les consommateurs y compris les chômeurs, quand au même moment Faure et ses sbirs ne consomment rien au togo se servent à la source sous frome de “budget alloué” et Faure fait payer le prix de la quiétude à chaque ministre “un vrai permis de voler” et s’accapare de tout comme un vulgaire “parrain mafieux” qui mène la grande vie, un train de vie que lui envient les présidents des grandes démocraties, pendant ce temps les potentiels cadavres en sursi patientent dans nos différents couloirs de la mort de nos mouroirs et dispensaires de brousse qui manque de tout au tout.
Les peuples payent un trop lourd tribu pour garder Faure à la tête de l’état, il nous coûte notre progrès, notre avenir, notre dignité…et surtout en vie humaine.
Faites passer le message, Diaz Tokoin