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Billet de blog 11 septembre 2014

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TOGO KADA KADARING DIRECTEUR DU INFPP CRIMINEL SEXUEL PORTEUR DU HIV

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KADA KADARING DIRECTEUR DU INFPP CRIMINEL SEXUEL PORTEUR DU HIV

KADA KADARING DIRECTEUR DU INFPP CRIMINEL SEXUEL PORTEUR DU HIV

Ce criminel séropositif baise les apprenties ainsi que ses cousines, sans oublier les détournements de fond lire ci-dessous.

Togo : A l’ INFPP, le DG Kokou Kada Kadaring siphonne frauduleusement les fonds de l’Institut, en toute impunité. Baf, c’est normal. Avant tout on est au Togo !

Placé sous tutelle du ministère de l’Enseignement technique et de laFormation professionnelle, l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (  INFPP ), ex-CNPP, est transformée en société privée par son Directeur général, Kokou Kada Kadaring. Au poste depuis 25 ans, il ne rend compte à personne et brille dans les surfacturations, les sorties hasardeuses de fonds, l’exploitation des ouvriers, le non-droit…

Quand quelqu’un dure à son poste, il finit par verser dans l’autoritarisme et faire de ses poches les caisses de la société. Pour lui, la transparence n’est qu’un vain mot. C’est le cas de Kokou Kada Kadaring, nommé à l’INFPP (  ex-CNPP ) depuis septembre 1989. « Il a fait de l’INFPP sa société privée. Dans ces conditions, il ne peut jamais respecter les lois de la République. Le plus souvent, les agents de l’INFPP sont affectés sur ses propres chantiers en ville (  Lomé et Tchitchao ), abandonnant ainsi la formation et les ateliers. Le DG les envoie également sur les chantiers de certains barons et proches. Et à la fin du mois, ceux-ci réapparaissent au service pour toucher leur salaire », expose un agent que nous avons rencontré sur l’un de ses chantiers, un hôtel à trois niveaux en phase de finition à quelques encablures du siège de la Cour des Compte sur le pavé de Forever.

En outre, Kada Kadaring a tendance à traiter ses agents avec mépris. Une petite erreur et l’agent est traité de tous les noms d’oiseau et même taxé « d’homme possédé ». Parfois, c’est la sanction suprême, comme le cas d’un comptable qui est envoyé à la chaudronnerie et placé dans un cachot rempli de ferrailles. « Le DG ( Koukou Kada Kadaring ) ne tolère aucune contradiction, affirme un ouvrier. La preuve, il a récemment infligé une mise à pied de trois jours à trois porte-parole des travailleurs qui ont osé poser le problème des 30 et 20 000F obtenus par la Synergie des travailleurs du Togo ( STT ). Jusqu’à ce jour, cette augmentation ne figure pas sur les bulletins des travailleurs ».

La gestion financière reste catastrophique. Deux inspections ont eu lieu et révélé des surfacturations et des sorties hasardeuses de fonds. Au cours de la première, la caissière interpellée n’ayant pas pu apporter des preuves suffisantes, a dû payer une partie de l’argent encaissé par son patron. Mais les résultats sont rangés dans les placards et aucune mesure n’a été prise à l’encontre du DG. « Les inspecteurs qui sont soudoyés, sont restés muets. Quelques mois plus tard, ces mêmes inspecteurs ont mordu à l’hameçon de la mal gouvernance et venaient faire réparer leur véhicule à l’Institut. Pourtant, après leur passage, le comptable qui est soupçonné de leur avoir fourni des informations, a été muté de son poste pour le standard où il officie jusqu’à ce jour », déplore un autre agent.

Au cours de cette inspection, apprend-on par ailleurs, un peintre a été interpellé pour avoir encaissé un chèque de 6 000 000 de FCFA alors qu’il a pris un chèque de 600 000 FCFA conformément au devis qu’il avait déposé. Il a fallu que le peintre tempête avant que le pot aux roses ne soit découvert. Un zéro a été glissé aux côtés des 600 000 pour permettre au directeur d’empocher 5 400 000F.

Un matin, de nouveaux inspecteurs débarquent à l’INFPP à la surprise de tout le monde. Rappelons qu’entre-temps, la caissière était admise à la retraite et remplacée par une autre. Les inspecteurs ont emporté toutes les pièces comptables et les ont passées au peigne fin. Ils découvrent de fausses factures et des dépenses qui n’ont aucun lien avec les activités de l’administration, mais bien avec des week-ends à Tchitchao déguisés en mission. Interpellée, la caissière présente des preuves convaincantes. On pouvait y lire des sorties de fonds avec des dates précises. Très éveillée, elle aurait laissé des copies à la comptabilité pour preuves et est sortie du bureau des inspecteurs les mains propres. Le DG Kokou Kada Kadaring, pris une fois encore dans la nasse, ne nie pas les détournements. Mais contre toute attente, ce dossier est aussi rangé dans les placards et plus personne n’en parle. De même, ces inspecteurs disparaissent comme les premiers.

« Le système de « diviser pour régner » s’installe. La méfiance est totale et la bombe n’est pas loin d’éclater. La gestion à vue et le pillage continuent. Par exemple, les notes de services distribuées les 23 et 24 janvier 2014 aux agents annonçant les avancements, ont été reprises cinq jours plus tard sans explications ni commentaires », ajoute l’agent rencontré sur le chantier à Forever.

Malgré tout, cette gestion catastrophique du DG de l’INFPP, Kokou Kada Kadaring, n’émeut personne. « Si M. Kadaring n’est jamais inquiété, c’est parce qu’il a de solides relations dans le sérail », indique un cadre de l’Institut. Affaire à suivre.

Source : [18/02/2014]   R. KédjagniLiberte-Togo

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