TOGO/Alerte : Le Commandant Olivier Amah convoqué par le doyen des juges
Au Togo, il n’est pas du tout concevable d’être Kabyè et opposant au système et régime RPT/UNIR qui dirigent le pays depuis plus de 50 ans comme leur épicerie familiale.
Pour la famille Gnassingbé et sa bande, le Togo est leur propriété privée. Personne n’a le droit et surtout un Kabyè n’a pas le droit de dire que le pays est mal géré et gouverné et qu’il faut faire autrement. Nos frères du nord et surtout ceux de la Kozah sont confiné et obligé à suivre le régime RPT/UNIR.
Faure Gnassingbé, chef de l’Etat, et son groupe sont dans la logique d’emprisonner tous les Kabyès qui sont opposants, avant les élections présidentielles de 2015. La peur de voir un Kabyè au côté de l’opposition pendant la campagne, donne la trouille au prince héritier du « trône », fait qu’il veut tout simplement embastiller les Kabyès qui souhaitent la démocratie et l’alternance au Togo.
L’ancien directeur et le tout premier directeur de cabinet de Faure Gnassingbé comme chef de l’Etat, ancien ministre, Pascal Bodjona, a été déposé injustement en prison civile de Tsévié depuis le 21 août 2014. Il est important de noté que pascal Bodjona est un prisonnier politique. Rien d’aure.
Maintenant c’est autour de l’ancien Commandant Olivier Amah-Boko, qui est convoqué par le doyen des juges, de se présenter dans son bureau au tribunal de Lomé le mardi 16 septembre 2014, à 9h00 pour être arrêté et déposé en prison.
Il est a rappelé que Pascal Bodjona, Sow Bertin Agba et Olivier Amah, tous Kabyè ont déjà passé il y a quelques temps des mois en détention arbitrairement et abusivement.
Pourquoi cet acharnement injuste contre ces citoyens ?
Alors que ceux qui pillent, volent et détournent des milliards de francs CFA dans les caisses de l’Etat, ne sont pas du tout inquiété par la justice.
Le RPT/UNIR et sa bande, préfèrent les pilleurs, les voleurs et les détourneurs, que les gens qui souhaitent la démocratie, l’alternance et la bonne gouvernance. C’est comme ça au royaume des Gnassingbé.
Journal La Nouvelle
