Amendement 745 - article 9 bis B : suppression du referendum pour les fusions de Collectivités
Internautes en résistance !
Avec l'amendement 745, nos élus s'apprêtent une nouvelle fois, après la grossière manipulation du traité de Lisbonne, à violer la voix du peuple qu'ils sont pourtant censés représenter et qui s'est clairement exprimée le 7 avril dernier en Alsace. En privant, d'ailleurs, de referendum les citoyens de toutes les autres régions de France... Puisque les consultations populaires sur les évolutions institutionnelles des collectivités ne donnent pas les résultats attendus depuis 10 ans, il serait donc urgent de supprimer les consultations populaires... Faudrait-il aussi supprimer le "Peuple" ?!
Internet est définitivement un lieu précieux pour le partage des informations, notamment politiques, au-delà des clivages habituels, alors même que les médias "traditionnels" ont quasiment gardé le silence sur cette affaire, pourtant terrible de conséquences sur le plan démocratique (nouvel article à venir bientôt), hormis Jacques Fortier dans les Dernières Nouvelles d'Alsace du 7 août 2013 (ou encore l'hebdomadaire alsacien Heb'di), mais strictement rien dans la presse nationale. Ne nous en parlera-t-on que lorsque le scandale sera consommé ?
A cette heure, quelques jours à peine après publication : 275 partages de l'image "Pour qui nous prend-on?" (voir ou revoir ci-dessus) sur le réseau Facebook, sans compter les publications en direct. 80 partages aussi pour la liste des députés qui ont soutenu cet amendement (republiée ci-dessous). 270 recommandations de l'article complet sur le blog Mediapart. Plus de 1200 visiteurs uniques en quelques jour sur le blog d'origine, avec près de 350 liens vers les différents réseaux sociaux. Mais aussi de nombreuses reprises de l'article sur d'autres blogs, d'autres sites, d'autres listes de diffusion. Et le reste, invisible.
Merci à vous, citoyens internautes, d'avoir pris au sérieux ce qui est en train de se tramer dans les couloirs parlementaires.
Mais continuons le combat ! Ne baissons pas les bras ! Il faut encore démultiplier la diffusion de cette information capitale, d'où cet article, apparemment redondant.
"Nos enfants nous accuseront !"
La balle est certes dans le camp des sénateurs qui doivent se prononcer au courant du mois de septembre (vous en trouverez la liste sur ce lien, en bas de page). Mais elle est aussi dans notre camp, à nous citoyens.
En 1998, l'"effet Dracula" avait mis au tapis l'Accord Multilatéral sur l'Investissement (AMI), négocié dans le dos du peuple entre 1995 et 1997 et prêt à être voté le plus discrètement possible par ses représentants (pour son bien évidemment) : la rapide mise en lumière de ce qui se tramait dans l'ombre a fait tomber le projet, comme le comte Dracula meurt lorsqu'on l'expose à la clarté du jour. Les débuts du "web" y ont évidemment été pour quelque chose. Tout comme la "toile" a par la suite permis de faire échouer le Traité Constitutionnel Européen de 2005, soutenu à la quasi-unanimité des élites médiatico-politiques. Et dans l'échec cuisant du 7 avril 2013 non plus, le net n'y a pas été pour peu.
Voilà des raisons pour lesquelles nous n'avons pas le droit de renoncer à la politique. Ce qu'attendraient pourtant celles et ceux qui n'aiment ni le peuple ni la démocratie, tout en clamant souvent le contraire (et tout en en étant parfois même persuadés). Notre responsabilité serait grande devant l'histoire et notre postérité, à la hauteur de celle de nos élus. "Nos enfants nous accuseront", titrait un documentaire sorti en 2008. Et ils auraient bien raison, si nous ne surmontions notre lâcheté ou notre paresse.
D'autant plus que quelques clics peuvent suffire : c'est la force du net, cet outil ni bon ni mauvais dont les effets dépendent de la façon dont on s'en sert.
Toutes les initiatives sont donc les bienvenues. Certaines existent déjà, en plus de ce blog d'un citoyen SDPF (sans domicile politique fixe), mais très en colère.
Mathieu Lavarenne
Président du Cercle Républicain 68 "Edouard Boeglin"
Conseiller municipal indépendant à Mooslargue (68)
--> Lire l'article "Conseil d'Alsace : Eh bien, non, ce sera oui quand même"
--> Consulter l'analyse des résultats du 7 avril : "En Alsace, c'est non !"
Pour rappel :