Il y a un secret que les sportifs ne vous diront jamais tout de suite : faire du sport, c’est apprendre à aimer la douleur. Pas juste la supporter, hein, mais vraiment l’apprécier. Oui, on parle bien de cette sensation qui vous donne l’impression que vos jambes brûlent, que vos épaules vont se décrocher, et que votre cœur a décidé de passer en mode alarme incendie. Étrange, non ? Pourtant, c’est notre réalité.
La douleur, cette vieille copine qu’on aime détester
Dans le sport, la douleur est partout. Elle est là quand vous vous levez le lendemain d’un match, avec la démarche élégante d’un canard boiteux. Elle est là quand vous poussez vos limites en salle, et que chaque muscle hurle : "Arrête, c’est bon, tu as prouvé ton point !" Mais nous, sportifs, on continue. Pourquoi ? Parce qu’on est un peu maso. Enfin, pas complètement, mais disons qu’on a appris à cohabiter avec la douleur.
Moi, par exemple, je suis devenu accro à mon rouleau de massage. Chaque jour, c’est mon petit moment de torture. Ça pique, ça tire, ça brûle. Mais plus ça fait mal, plus je sais que ça va me faire du bien. Un peu comme un vaccin musculaire. Alors oui, je deviens limite à aimer ça. Appelez ça de la folie ou de la résilience, au choix.
Les champions aussi adorent souffrir (ou ils font semblant ?)
Et puis, regardez les grands champions. Ils ne s’en cachent même pas. Kobe Bryant disait : "Si tu veux être grand, tu dois embrasser la souffrance." Embrasser ? Sérieusement ? Alors que je galère déjà à serrer la main de mon rouleau de massage ? Et pourtant, c’est vrai. La douleur est leur partenaire de danse. Elle leur apprend à se dépasser, à aller là où la plupart des gens ne veulent pas aller.
Michael Jordan, lui, avait sa propre punchline : "La douleur est temporaire, abandonner, c’est pour toujours." C’est classe, mais essayez de vous dire ça après avoir fait un plongeon raté en volley. La douleur "temporaire" a souvent une manière bien à elle de durer plus longtemps que prévu.
Faire du sport, c’est aimer souffrir (mais pas pour rien)
Et ne vous méprenez pas : ce n’est pas une douleur gratuite. On ne souffre pas pour le plaisir de souffrir (enfin, sauf pour le rouleau de massage). On souffre parce que c’est le prix à payer pour progresser. C’est le petit pacte qu’on passe avec notre corps : "Je te fais mal maintenant, mais promis, tu seras plus fort après." Et parfois, ça marche. Parfois, ça fait juste mal. Mais bon, c’est le jeu.
Le plus ironique, c’est que cette relation avec la douleur change tout dans la vie quotidienne. Vous cognez votre petit orteil contre un meuble ? Pas de souci, c’est presque une blague à ce stade. Une douleur musculaire après avoir porté des courses un peu lourdes ? Ridicule. Le sport vous forge. Ou il vous détraque, selon les points de vue.
Conclusion : souffrir pour mieux kiffer
Alors voilà, faire du sport, c’est vivre avec la douleur. C’est la voir comme un mal nécessaire, un rite de passage, presque une alliée. On râle, on grimace, mais au fond, on sait qu’elle est là pour nous rendre meilleurs.
Alors, la prochaine fois que vous verrez quelqu’un rouler sur un rouleau de massage avec un mélange de grimace et de sourire, ne le jugez pas. Il a juste appris à aimer souffrir. Parce qu’en sport, sans douleur, pas de progression. Et sans progression, pas de satisfaction.