Les bottes
Le claquement Franc de leurs talons dans l'air,
Leurs éperons Fredonnant une partition de métal,
Elles martèlent le sol à Fréquence régulière
Demeurant sourdes aux Frêles supplications
De la masse inForme des oubliés du capital.
Elles piétinent les corps Fumants encore
De ceux qui, par de Funestes élections
Avaient baisé leur cuir Fraîchement ciré
Quand, pris par une étonnante Fascination,
La monnaie sonnante les eut Fait trébucher.
Scellant Finalement un pacte avec la mort.
Un bras se tend vers l'inFini, tel un arc bandé
Dans un cri d'amour au Führer, nullement ignoré.
Il jubile à l'odeur Fétide de l'argent révéré
Recouvrant le parfum de ses Flèches, empoisonnées,
Par la haine du pauvre, du chétiF, de l'étranger,
Décochées à la Foule par ses canaux désinFormés.
Il peint une Fresque aux desseins inanimés
Façonnant l'empire du si macabre glamour
Et des libertés individuelles en Factices amours
Pour mieux contrôler une jeunesse préFabriquée.
Vous, restés aveugles au Fascisme aFFiché
N'entendez-vous pas ce bruit eFFrayant ?
Quel ultime pas de côté,
Laissera l'humanité sortir du rang ?