L’histoire de Lesbos est intimement liée à celle de l’Asie Mineure, située juste en face, à une douzaine de kilomètres à peine. Dans les rues de la capitale, Mytilène, on peut acheter de l’ouzo « Smyrnio », en l’honneur de Smyrne, qu’on appelle aujourd’hui Izmir, d’où sont originaires de nombreux habitants de l’île. Ayvalık, qui se trouve à une heure de bateau à peine, est aujourd’hui une destination prisée par les Lesbiotes, qui s’y rendent de préférence le jeudi, jour du bazar.
Pendant des siècles, les deux côtés de la mer Égée formaient un tout, ayant appartenu tour à tour à Byzance, puis à l’Empire ottoman. De nombreux Grecs vivaient en face, à Ayvalık, à Smyrne et dans d’autres villes de la côte. De même, des Turcs vivaient à Lesbos (et dans d’autres régions de Grèce), à Mytilène bien sûr, et dans certains villages en particulier, comme Sigri, à l’extrême ouest de l’île. Dans la seule ville de Mytilène, on dénombrait dix mosquées, dont quatre subsistent encore à l’heure actuelle, en très mauvais état : l’une d’entre elles a été transformée en église, une autre en magasin de produits de jardinage, deux sont encore bien visibles, mais à l’abandon. Les six autres ont entièrement disparu. Il y avait également une madrassa (école religieuse) et trois hammams (établissements de bains) qui sont toujours visibles aujourd’hui.
Quant à Smyrne, on peut se faire une idée de sa mixité culturelle et religieuse en se promenant sur la carte interactive proposée par le musée mémoriel des réfugiés de 1922, situé à Skala Loutron, à 15 minutes de Mytilène : côte à côte, on y découvre les hôtels Alexandrie, Ioannina, Makédonia, Égypte, Épire et Roumélie, le café de Paris, la poste russe, la banque nationale de Grèce, la banque nationale de Rome, des hôpitaux hollandais, catholique, grec, autrichien, arménien et juif, des cimetières musulman et juif, un théâtre arménien, une école italienne de filles, une école française de filles…
Dès 1913, avec le développement du mouvement nationaliste des Jeunes-Turcs, les Ottomans mettent en place une politique de nettoyage ethnique visant à exterminer les populations non turques et non musulmanes. Pillages, boycott de produits grecs, violences et massacres commencent à écorner la cohabitation pacifique entre les populations d’Asie Mineure. Le 12 juin 1914, la petite ville antique de Phocée, au nord de Smyrne, habitée par des Grecs, est entièrement détruite par des troupes irrégulières ottomanes qui forcent la population à s’enfuir en Grèce, souvent à Lesbos[1]. Cette année-là, environ 130'000 Grecs seront forcés de fuir en Grèce continentale, lors de ce qu’on a appelé la « première persécution » (πρώτος διωγμός). En 1917, la population d’Ayvalık, une ville située juste en face de Lesbos, est déportée vers l’intérieur des terres anatoliennes, sur ordre du général allemand Liman von Sanders.
Aux côtés des vainqueurs à la fin de la guerre, les Grecs bénéficient du Traité de Sèvres, qui leur attribue un territoire immense. Signé en 1920 entre les Alliés victorieux et l’Empire ottoman vaincu, le Traité de Sèvres prévoit en effet d’attribuer à la Grèce toutes les îles de la mer Égée ainsi que la région de Smyrne et la Thrace orientale (aujourd’hui turques). Ce traité, jamais appliqué, mènera à une guerre gréco-turque entre 1919 et 1922, au cours de laquelle les Turcs chercheront à récupérer les territoires perdus. Un second traité, plus généreux pour la Turquie, sera ratifié au terme de cette guerre : le Traité de Lausanne, en 1923. Il restitue à la Turquie la région de Smyrne et la Thrace orientale, mais les îles de la mer Égée restent grecques. Il prévoit également des échanges de populations au cours desquels un million et demi de Grecs d’Anatolie et de Thrace orientale seront forcés de quitter leurs foyers pour se réfugier en Grèce, tandis que les 385'000 musulmans de Grèce devront, eux, gagner la Turquie.
Ce sont les femmes, les enfants et les hommes âgés qui parviennent à s’enfuir. Les hommes âgés de 18 à 45 ans sont massacrés ou envoyés dans des camps de travaux forcés. A la même époque, les Grecs pontiques, qui vivaient sur les rives de la mer Noire[2], au nord de la Turquie actuelle, sont eux aussi massacrés[3] dans ce qui s’apparente à un véritable génocide, même si ce terme est encore contesté, notamment par la Turquie.
A la fin du mois d’août 1922, les forces turques entrent dans Smyrne. Le 27 août, la foule massacre le métropolite Chrysostome de Smyrne, sous les yeux des soldats français qui ont ordre de ne pas intervenir. Quelques jours plus tard, toute la ville est incendiée, faisant plus de 100'000 victimes. Entre 150'000 et 200'000 Grecs et Arméniens sont ensuite expulsés, et 30'000 hommes sont déportés vers des camps de travail.
Au total, près d’un demi-million de Grecs perdront la vie pendant ce qu’on a appelé par la suite la Grande Catastrophe ou, en grec, la « Catastrophe d’Asie Mineure » (Μικρασιατική Καταστροφή), qui marque la fin de la longue coexistence gréco-turque. Les deux rives de la mer Égée, qui avaient partagé un même espace économique et culturel pendant des siècles, inaugurent alors une période de tensions et d’éloignement sans précédent. Les échanges économiques cessent et toutes les relations entre les deux côtés de la mer sont interrompues. Les seuls chrétiens autorisés à demeurer en Turquie sont les habitants des îles de Imbros (Gökçeada en turc) et Ténédos (Bozcaada en turc), situées dans la mer Égée à l’entrée du détroit des Dardanelles, et ceux de Constantinople. Quant aux musulmans en Grèce, seuls ceux installés en Thrace occidentale sont autorisés à rester.
Des milliers de réfugiés arrivent alors à Lesbos. L’État grec, affaibli par la première guerre mondiale et la campagne de Turquie, n’est pas prêt à accueillir une telle quantité de réfugiés. Rapidement submergée par l’arrivée de milliers de personnes, Lesbos se révèle incapable de répondre à leurs besoins en termes de santé et d’hébergement. Les réfugiés, grecs pour la plupart, mais également arméniens, circassiens et karamanlides[4], dorment dans des parcs, sur des places, dans des églises, des écoles, etc. Des camps de fortune voient le jour, dont certains perdureront pendant plusieurs dizaines d’années. Certains réfugiés d’Asie Mineure resteront à Lesbos où ils s’installeront, d’autres continueront leur voyage vers la Grèce continentale ou partiront à l’étranger, à Marseille, en Égypte. La population de Mytilène double, entraînant une augmentation des prix.
En 2016, une étude du Pulitzer Centre estimait à 60% la part de descendants de réfugiés d’Asie Mineure parmi la population de Lesbos. Aujourd’hui, l’association Delfini et le Musée mémoriel des réfugiés de 1922, situés tous deux dans le village de Skala Loutron, à quelques kilomètres de Mytilène, effectuent un travail indispensable pour garder vivante la mémoire des événements de 1922.
Nouveau refuge
Cent ans après ce traumatisme national, Lesbos, qui compte aujourd’hui 85'000 habitants, sera à nouveau témoin de la tragédie de l’exil. Depuis les années 2000, l’île redevient un point d’arrivée en Europe pour des réfugiés venus cette fois-ci d’un peu plus loin à l’est : de Syrie, d’Irak, de Palestine, d’Afghanistan. Les premières années, on les remarque à peine : ils sont peu nombreux et ne font que passer, pressés de gagner le continent et d’autres pays européens[5]. C’est en 2015 que la situation s’emballe. Soudain, les arrivées se multiplient, sous les yeux ahuris des habitants de l’île qui voient arriver en une journée des centaines d’embarcations de fortune transportant hommes, femmes et enfants. Le traumatisme vécu un siècle plus tôt réapparaît, et les habitants des villages de pêcheurs revoient les images dont leurs parents avaient été témoins, quand ils n’en avaient pas été directement protagonistes. L’île est entrainée dans un mouvement sans précédent : 737 personnes arrivent en janvier 2015, 1’002 en février, 3’348 en mars, presque 5’000 en avril et 7’200 en mai. A la fin août 2015, on compte 30'000 arrivées en deux semaines. En octobre 2015 : 10'000 en un jour. Des colonnes de réfugiés marchent pendant des heures le long des routes, en direction de la capitale, Mytilène, à une soixantaine de kilomètres du lieu où ils ont accosté. Ils dorment dans la rue, dans les parcs de la ville, en attendant de prendre un ferry pour Athènes.
Les locaux s’organisent, des groupes autogérés se créent, chacun aide comme il le peut, en cuisinant ou en apportant des couvertures de survie. Dans le village de pêcheurs de Skala Sykaminia, d’où les côtes turques semblent si proches, des pêcheurs partent en mer pour sauver les naufragés en détresse. Des grands-mères cuisinent et distribuent de la nourriture. Des bénévoles se relaient. Tout le village est témoin des naufrages et s’engage immédiatement face à la tragédie qui se déroule sur le seuil de sa porte. Une expérience qui ravive des souvenirs douloureux chez les plus âgés. En 2016, les habitants de Skala Sykaminia, représentés par Emilia Kamvisi (85 ans), elle-même descendante de réfugiés d’Asie Mineure, et le pêcheur Stratos Valiamos (40 ans), seront nominés pour le Prix Nobel de la paix en reconnaissance du soutien qu’ils ont apporté aux réfugiés.
Peu à peu arrivent les journalistes, les bénévoles étrangers, les ONG. Les initiatives spontanées s’institutionnalisent, et les villages du nord de l’île voient alors défiler des ribambelles de jeunes Européens bien intentionnés en quête de sensations fortes, décidés à aider, et parfois simplement à « être là ».
Les villages de Molyvos et Skala Sykaminia, qui vivaient en grande partie du tourisme, perdent 80% de leurs revenus. De nombreux employés des tavernes et des cafés de bord de mer perdent leur emploi. Les touristes craignent de se retrouver au cœur d’une tragédie humanitaire et annulent leurs réservations pour l’été, préférant passer leurs vacances sur des plages sans histoires. Au fil des mois, les locaux voient la situation se retourner contre eux : s’ils sont devenus célèbres dans le monde entier pour l’aide qu’ils ont apportée aux réfugiés, ils sont désormais associés aux images apocalyptiques de naufrages et de centaines d’êtres humains allongés sur leurs côtes. Des images qui continuent d’attirer les bénévoles, mais qui repoussent les touristes.
Dans la ville de Mytilène, pourtant, la situation est tout autre et certains se frottent les mains. Les hôtels accueillent les employés de Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, et des ONG qui s’installent durablement sur l’île. Les propriétaires louent des appartements peu confortables à des bénévoles européens au pouvoir d’achat élevé, qui s’installent sur l’île pour quelques semaines ou quelques mois. Les locations de voitures augmentent, et les restaurateurs profitent de cette nouvelle clientèle étrangère prête à passer sur l’île les durs mois d’hiver.
En 2016, pas moins de quatre-vingt-quatre organisations et groupes bénévoles sont enregistrés auprès de la mairie de Mytilène. Dans les rues, on entend parler anglais, arabe, farsi, français, espagnol, catalan et néerlandais.
Accord UE-Turquie
En mars 2016, l’Europe signe avec la Turquie un traité prévoyant le renvoi des réfugiés arrivés illégalement de Turquie en Grèce. Trois milliards d’euros sont alloués au gouvernement Erdogan, qui promet en échange d’accepter le retour en Turquie des réfugiés dont les demandes d’asile auraient été rejetées. Lesbos est devenu un « hotspot », où les réfugiés doivent rester en attendant que leur cas soit étudié. Ils sont parqués dans le camp de Moria, ouvert en 2013 sur une ancienne base militaire, et prévu à l’origine pour accueillir 2'000 personnes. Après l’accord entre l’UE et la Turquie, le camp, dans lequel on ne passait que quelques nuits en attendant de partir vers Athènes, devient un camp de rétention. Les personnes ne peuvent plus quitter l’île de leur plein gré et elles passent des mois, voire des années, à attendre une réponse à leur demande d’asile. Les conditions de vie au camp sont effroyables. Problèmes d’hygiène, d’insécurité, de nourriture, files d’attentes interminables… C’est une zone de non-droit, avec ses gangs, ses mafias, et ce sont les plus faibles qui en sont victimes. D’énormes problèmes d’insécurité, de violences sexuelles et de santé mentale, sont dénoncés sans relâche par les habitants du camp eux-mêmes et les ONG présentes sur place, sans que rien ne change. Des enfants font des tentatives de suicide, il y a des viols, des meurtres. Des femmes se privent d’eau le soir pour éviter d’aller aux toilettes la nuit, d’autres portent des couches ou urinent dans des bouteilles. Le camp abritera jusqu’à 22'000 personnes en février 2020.
Refoulements illégaux
A partir de 2020, les garde-côtes interceptent de plus en plus de bateaux en mer et on commence à parler de « push-backs », ou refoulements illégaux. Dépouillés de leurs possessions, privés de moteur, les réfugiés sont abandonnés en pleine mer, où ils finissent par être secourus par les garde-côtes turcs. Selon l’ONG norvégienne Aegean Boat Report, entre janvier et juin 2022, 7'621 personnes auraient été empêchées de rejoindre les côtes grecques pour y demander l’asile. En juin 2022, Felipe González Moralez, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme des migrants, accablera la Grèce dans son rapport. On y lit : « En Grèce, les renvois aux frontières terrestre et maritimes sont désormais la règle. Le HCR a enregistré le signalement de quelque 540 incidents différents au cours de la période 2020-2021, concernant au moins 17'000 personnes qui auraient été renvoyées de force, de façon informelle, vers la Turquie. […] La Grèce aurait dissuadé plus de 140'000 personnes d’entrer dans le pays entre avril et novembre 2021[6] ».
Épuisement général, tensions et montée du racisme parmi la population
Les tensions s’exacerbent. Cinq ans après le début de la crise, les locaux n’en peuvent plus. En 2020, plus de 22'000 réfugiés sont toujours enfermés sur leur île. Le ballet ininterrompu des bénévoles et journalistes étrangers qui vont et viennent, parfois donneurs de leçons, fatigue. En février 2020, bénévoles et journalistes étrangers sont attaqués dans leurs voitures de location par des groupuscules d’extrême-droite armés de pierres et de bâtons. Des routes sont coupées. Les étrangers, réfugiés et bénévoles, évitent de sortir dans la rue. Le bâtiment scolaire d’une organisation humanitaire est incendié.
Une lassitude générale s’installe parmi la population, couplée à l’effet covid qui stigmatise encore plus les réfugiés. Le confinement, instauré en mars 2020, est levé en mai pour la population grecque, mais les habitants du camp de Moria continuent d’être enfermés, avec des prolongations successives de leur confinement toutes les deux semaines.
Incendie de Moria
En septembre 2020, le camp de Moria, qui abrite alors plus de 13'000 personnes dans des conditions atroces, est incendié. En une nuit, ses occupants perdent le peu de ce qui leur appartenait, vêtements, papiers, cahiers et crayons de couleurs. Ils fuient en courant dans la nuit, jusqu’à la route qui mène à Mytilène, en contrebas du camp. Là, ils sont bloqués par la police qui les empêche d’accéder à la ville. Ils y restent une dizaine de jours, recréent des abris de fortune sur le bord de la route, installent des tentes. La route est fermée et la police empêche ceux qui viennent de Mytilène de leur apporter de quoi se nourrir. Dans l’urgence, on construit un camp provisoire au bord de la mer. Des centaines de tentes blanches sortent de terre en quelques jours, entourées de barbelés et gardées par des policiers armés.
Durcissement de la politique d’asile
Dès août 2021, des décisions légales hostiles aux réfugiés entrent en vigueur. Dorénavant, toute personne arrivant par la mer sur le territoire sans test covid est passible de 5'000 euros d’amende[7]. Toute personne souhaitant faire appel du rejet de sa demande d’asile doit s’acquitter de la somme de cent euros. Par ailleurs, l’allocation versée aux demandeurs d’asile diminue pour tous et disparait quand la personne décide de se loger en dehors du camp, dans un appartement prêté par exemple, ou après un rejet de sa demande d’asile. De nombreuses personnes se retrouvent sans un centime, dans le camp ou en ville. Le 18 octobre 2021, vingt-six ONG dénoncent le fait que 60% des réfugiés vivant dans des camps grecs n’ont pas accès à une nourriture suffisante.
Depuis juin 2021, le ministère de la migration considère la Turquie comme un pays sûr pour les ressortissants d’Afghanistan, de Syrie, du Bangladesh, du Pakistan et de la Somalie. Les demandeurs d’asile originaires de ces pays peuvent donc être renvoyés en Turquie indépendamment de la recevabilité de leur demande d’asile et des raisons de leur fuite hors de leur pays d’origine. Pour être acceptés en Grèce, il leur faut désormais prouver qu’ils sont en danger en Turquie, un pays qui accueille déjà le plus de réfugiés au monde, 3,6 millions de personnes, deux fois plus que l’Europe entière. Les transferts vers le continent augmentent, résultat d’une politique visant à désengorger les îles.
En août 2022, 1'569 personnes sont encore bloquées à Lesbos.
[1] Un massacre décrit dans le détail par l’archéologue français Félix Sartiaux, qui était sur place : « Le Sac de Phocée et l’expulsion des Grecs ottomans d’Asie-Mineure en juin 1914 », Revue des Deux Mondes, 6e période, tome 24, 1914 (p. 654-686).
[2] Appelée Pont-Euxin pendant l’Antiquité.
[3] Le massacre des Grecs pontiques fait entre 353'000 et 360’000 victimes.
[4] Turkmènes orthodoxes originaires de Cappadoce et parlant le karamanli, une variété du turc écrite en caractères grecs.
[5] Certains sont tout de même arrêtés et détenus dans des conditions effroyables. En 2003, à Pagani, à 35 kilomètres de Mytilène, un entrepôt est transformé en centre de détention. Dès son ouverture, il est critiqué pour son insalubrité et son surpeuplement. En 2009, lors d’une visite, le comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) note dans son rapport que : « 141 women, babies and children [out of a total of 578] were being held together in a room with waste water seeping onto the mattresses, only one small electric water heater available, windows lacking panes, insufficient provision of blankets and a single functioning toilet ». On dénonce également une violence systématique à l’encontre des personnes détenues. https://rm.coe.int/CoERMPublicCommonSearchServices/DisplayDCTMContent?documentId=09000016806965ee.
[6] Felipe González Morales, Conseil des droits de l’homme, Cinquantième session, 13 juin-8 juillet 2022, Point 3 de l’ordre du jour : « Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement ». Rapport du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants: Violations des droits de l’homme aux frontières internationales : tendances, prévention et responsabilité, p. 8.
[7] Cette décision sera révoquée à la fin du mois d’août 2021