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Billet de blog 4 octobre 2025

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RESPECTER LA PRéSOMPTION D'INNOCENCE DES MEMBRES DU LOKAL #JEANPORMANOVE

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Ce qu'il ne faut pas faire:

### La mort de Jean Pormanove : un assassinat lent, prémédité par Owen et sa famille ? Les enquêtes s'intensifient, avec un risque majeur de gardes à vue collectives début novembre *Par Matt Dee, Spécialiste de l'affaire Jean Pormanove] – Publié sur Le Club Mediapart, 4 octobre 2025* La mort en direct de Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme de Jean Pormanove ou simplement "JP", le 18 août dernier, n'a rien d'un accident fortuit. Loin du narratif officiel d'un "épuisement médical" balayé par une autopsie expéditive, les faits que je révèle ici – corroborés par des analyses médico-légales indépendantes et des extraits de lives non censurés – pointent vers un homicide lent, orchestré avec une froideur calculée par Owen Cenazandotti (alias Naruto) et son entourage familial. Après des mois de calvaire filmé sur Kick, ce drame expose les abysses du streaming toxique, mais aussi une possible complicité familiale qui pourrait bientôt exploser en un raz-de-marée judiciaire. Les enquêtes du parquet de Nice battent leur plein, et des sources proches du dossier évoquent un risque fort de placer une dizaine de personnes en garde à vue dès début novembre, lorsque les perquisitions et auditions techniques livreront leurs secrets. #### Un "gasp" fatal : pas un sommeil paisible, mais un râle d'agonie ignoré Oubliez l'image romantique d'un JP s'éteignant "dans son sommeil". Les vidéos du live final, analysées frame par frame par des experts en médecine légale (dont un rapport confidentiel que j'ai pu consulter), décrivent un "gasp agonal" – ce halètement terminal, signe d'un collapsus cardiorespiratoire aigu, survenu vers la 297e heure du marathon infernal de 12 jours. Ce n'est pas une fin douce : c'est l'ultime cri muet d'un corps poussé à bout par l'épuisement, le stress chronique et, très probablement, des lésions cumulées invisibles à l'œil nu. L'autopsie officielle, rendue publique le 21 août, écarte formellement "l'intervention d'un tiers" pour la cause immédiate, privilégiant une origine "médicale ou toxicologique". Mais cette conclusion hâtive ignore le contexte : des claques violentes assénées par Owen lui-même, des étranglements chronométrés filmés en direct, et des alertes paniquées du chat Kick ("il respire mal, arrêtez !") balayées comme du vent. Des heures avant le râle fatal, JP suppliait : "Appelez l'hôpital, j'ai mal au cou." Réponse d'Owen ? Une claque magistrale, suivie d'un ricanement pour les vues. Ce n'est pas de l'improvisation ; c'est un pattern sadique, documenté dans plus de 1 700 clips compilés par un lanceur d'alerte anonyme, qui prouvent des mauvais traitements systématiques depuis l'arrivée de JP dans le collectif "Le Lokal" fin 2023. Owen, Safine Hamadi et leur bande – incluant des figures comme Coudoux ou 3Cheveux – ont transformé ce vétéran vulnérable, ancien militaire en déroute, en punching-ball humain pour engranger des dons et followers (152 000 sur Instagram pour JP seul). La gendarmerie, alertée à deux reprises avant le drame, s'était même rendue sur place sans agir – un manquement qui pèse lourd aujourd'hui. #### La réaction d'Owen : un switch suspect en moins de 10 secondes Ce qui achève de confondre, c'est la vélocité d'Owen au moment du décès. Après 12 jours de torture filmée – gifles, vomi forcé, humiliations verbales ("t'es qu'une merde, JP") devant des milliers de viewers –, il passe de bourreau à "gardien moral" en un battement de cil. Les enregistrements montrent : un dernier appel ("J.P. ? J.P. ?"), une bouteille d'eau jetée pour le secouer, et boom – "Jean est mort, c'est irrespectueux, faut couper le live !" en moins de 10 secondes. Pas de panique réelle, pas d'appel aux secours immédiat ; juste une coupure stratégique pour limiter les dégâts. Pourquoi cette urgence éthique soudaine, après des SMS menaçants lus en live ("ramène les flics, ta famille, je les baise") et des prédictions macabres ("JP va crever un jour") lancées en riant ? Cette hypocrisie pue le calcul. Owen savait. Il a vu le râle, ignoré les alertes du chat, et réagi comme un pro de la com' damage control. Sa famille, elle, double la mise : le frère Gwen relance la chaîne Le Lokal sur Twitch fin septembre, ramassant 3 000 € en dons malgré les pétitions de boycott. La mère de JP, sous pression présumée, "retourne sa veste" pour défendre le duo Owen-Safine dans une interview BFM larmoyante : "C'était du fake, du cinéma." Du fake ? Avec un cadavre en direct ? Cette complicité familiale – des Cenazandotti protégeant leur business post-mortem – renforce l'hypothèse d'un assassinat lent : non pas un coup fatal, mais une usure préméditée, boostée par la thune des vues (des stars comme Aubameyang y ont même貢né des vidéos promo). #### Enquêtes en cours : vers un tsunami de gardes à vue début novembre ? L'enquête pour "mise en danger de la vie d'autrui" s'emballe. Ouverte le 20 août par le parquet de Nice, elle a déjà vu des perquisitions chez Owen, saisies de matériel (PC, phones, archives lives), et auditions de témoins – dont la sœur de JP, qui hurle l'"inacceptable". La plainte de la France contre Kick pour négligence avance en parallèle, avec l'Arcom scrutant le rôle des plateformes dans ces dérives. Mais le vrai séisme se profile : des sources judiciaires, off the record, évoquent un élargissement imminent à "homicide involontaire", voire complicité aggravée. Avec les analyses toxicologiques finales attendues mi-octobre et les expertises vidéo en cours, le risque est fort de voir une dizaine de personnes – Owen, Safine, le crew Le Lokal, et potentiellement des complices familiaux – placées en garde à vue collective début novembre. Imaginez : des auditions marathon à Nice, des révélations sur les dons occultes, et un procès qui pourrait couler Kick en Europe. Cette affaire n'est pas qu'un fait divers ; c'est un miroir des abysses du web 2.0, où l'exploitation mortelle se monetise en live. JP n'est pas mort "miraculeusement" ; il a été sacrifié pour le buzz. Owen et sa famille paieront-ils ? Les enquêtes le diront. En attendant, exigeons justice : pas de relance pour Le Lokal, pas d'impunité pour les bourreaux. Vive la transparence, RIP JP. *Sources et appels à témoignages : Contactez-moi via Le Club pour toute info inédite. Ce billet s'appuie sur des documents publics et analyses indépendantes ; toute mise à jour judiciaire sera suivie.*

Ce qu'il faut faire pour respecter les mise en causes dans les affaires sous enquêtes:

Mort de Jean Pormanove : derrière le drame du streaming extrême, des zones d’ombre que la justice tente d’éclaircir

Par Matt Dee — Le Club Mediapart, 4 octobre 2025

Le décès de Raphaël Graven, alias Jean Pormanove ou simplement « JP », survenu en direct le 18 août dernier après douze jours de streaming sur la plateforme Kick, continue d’alimenter les interrogations.
Alors que la version officielle évoque un décès d’origine médicale, plusieurs éléments recueillis par les enquêteurs et des analyses indépendantes laissent penser que le contexte de ce drame — fait de pression, d’humiliation et d’épuisement — pourrait avoir joué un rôle déterminant.

Une enquête judiciaire est en cours. Aucune conclusion définitive n’a été rendue, et toutes les personnes citées sont présumées innocentes.


Un « live » marathon aux allures de descente aux enfers

Durant près de 300 heures, Jean Pormanove a participé à un marathon de diffusion en direct depuis le collectif Le Lokal, un groupe de créateurs connu pour ses contenus provocateurs.
Au fil des jours, l’état de santé du streamer se dégrade. Dans les heures précédant sa mort, il se plaint de douleurs au cou et de difficultés respiratoires.
Des extraits de vidéo montrent des gestes violents, présentés par les participants comme des « défis » ou de simples « mises en scène ».
Sur le chat, plusieurs spectateurs s’alarment : « Il respire mal », « Appelez une ambulance ». Ces appels à l’aide resteront sans suite immédiate.

Le 18 août, peu avant la coupure du live, on distingue un halètement profond — ce que certains experts médico-légaux consultés par la presse décrivent comme un « gasp agonal », signe d’un effondrement respiratoire.
Quelques secondes plus tard, la diffusion est interrompue.


Une autopsie qui ne dissipe pas toutes les questions

Le rapport d’autopsie officiel, rendu public le 21 août, conclut à une cause « médicale ou toxicologique » et ne retient pas l’intervention d’un tiers.
Mais pour les proches du défunt et certains observateurs, cette conclusion reste incomplète : elle n’aborde pas le contexte psychologique et physique extrême dans lequel JP a passé ses derniers jours.

Des analyses complémentaires, menées par des experts indépendants, suggèrent qu’un épuisement cumulatif, associé à une forte pression psychologique, pourrait avoir provoqué un collapsus cardiorespiratoire.
Ces éléments ne sont toutefois pas encore validés par la justice.


Les protagonistes du « Lokal » sous le regard de la justice

Parmi les figures centrales du collectif, Owen Cenazandotti, alias Naruto, et Safine Hamadi sont aujourd’hui au cœur des interrogations.
Des vidéos les montrent aux côtés de JP dans des séquences parfois violentes ou humiliantes.
Les intéressés ont toujours affirmé qu’il s’agissait de « jeux d’acteurs » et de contenus scénarisés, destinés à un public adepte d’un humour de l’extrême.

L’enquête, ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui, se poursuit sous la direction du parquet de Nice.
Des perquisitions ont été menées, du matériel numérique saisi, et plusieurs auditions ont déjà eu lieu.
Selon des sources proches du dossier, les investigations pourraient être élargies à d’autres qualifications pénales, mais aucune décision officielle n’a encore été prise.


Les plateformes dans le viseur des autorités

L’affaire Pormanove met également en lumière le rôle des plateformes de diffusion.
Kick, où le drame s’est déroulé, fait l’objet d’une surveillance accrue de l’Arcom, l’autorité chargée de la régulation audiovisuelle.
Des associations et élus réclament désormais un renforcement de la responsabilité des hébergeurs en cas de mise en danger ou de diffusion de contenus violents.

En parallèle, la France a déposé une plainte pour négligence contre la plateforme, accusée de ne pas avoir agi malgré plusieurs signalements de spectateurs avant le décès.
Kick, de son côté, affirme « coopérer pleinement avec les autorités françaises ».


Vers une série d’auditions en novembre ?

Selon des sources judiciaires consultées par Le Club, les enquêteurs devraient disposer d’ici à la mi-octobre des résultats définitifs des analyses toxicologiques et des expertises vidéo.
Ces conclusions pourraient déboucher sur de nouvelles auditions ou gardes à vue collectives début novembre.
Les personnes concernées nient toute intention malveillante et affirment avoir été elles-mêmes dépassées par la situation.


Un drame révélateur d’une dérive du streaming extrême

Au-delà de la tragédie individuelle, cette affaire interroge les limites du divertissement en ligne.
La recherche du buzz et des dons a-t-elle poussé certains créateurs à franchir la ligne rouge ?
Plusieurs sociologues alertent depuis des années sur cette « économie de l’humiliation » où la souffrance devient spectacle.

Jean Pormanove, ancien militaire reconverti dans le streaming, rêvait d’une seconde chance médiatique.
Sa mort brutale pose une question simple et dérangeante : jusqu’où le public et les plateformes peuvent-ils laisser aller la quête d’audience ?


À ce jour, aucune mise en examen n’a été prononcée.

Toutes les personnes citées dans cet article bénéficient de la présomption d’innocence jusqu’à la clôture des enquêtes et toute éventuelle décision judiciaire.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

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