La mort tragique de Raphaël Graven aurait pu marquer la fin d’une série de comportements abusifs. Pourtant, les archives récentes et les témoignages de victimes numériques montrent que Owen Cenazendotti continue d’exercer un contrôle et une pression sur sa communauté et au-delà, cette fois dans le cyberespace.
Dofla et la tentative de doxing
Le streamer Twitch Dofla a été ciblé après avoir réalisé une interview d’un fan issu de la communauté de Narutovie. Ce fan possédait un accès à certaines informations confidentielles, relayées par Cenazendotti via Telegram à sa communauté. Résultat : Dofla a été confronté à une tentative de diffusion données personnelles, combinée à un signalement massif de son stream, perturbant sa visibilité et sa sécurité en ligne.
Ces actes correspondent à ce que le droit français qualifie de harcèlement numérique : la diffusion de données privées, couplée à une action coordonnée pour nuire, constitue un comportement criminel ciblé.
Jungo et le raid numérique
Le 22 août, le youtubeur Jungo, diffusant en live sur Youtube, a dû limiter la visibilité de son stream après avoir été visé par un raid numérique. Les raisons ? Jungo avait critiqué Cenazendotti, et sa communauté a réagi par ce qui semble être des attaques coordonnées et signalements massifs, créant un environnement hostile.
La mécanique est claire : coordination, intimidation et pression collective. Ce schéma rappelle les interactions coercitives observées dans les archives passées sur Raphaël Graven et Kudu, mais transposé dans le cyberespace. D'ailleurs, comment se porte Kudu ?
Une continuité inquiétante
Les comportements observés montrent que même après la mort de Raphaël, Cenazendotti et son cercle :
Maintiennent un contrôle et une influence sur d’autres individus,
Utilisent la communauté comme outil de coercition,
Reproduisent un schéma de pression psychologique et intimidation à distance.
Analyse juridique
Cyberharcèlement et intimidation : la loi française sanctionne la diffusion de données personnelles et la mobilisation collective pour nuire.
Responsabilité collective : les membres du cercle de Cenazendotti peuvent être considérés comme co-auteurs ou complices si leurs actions sont coordonnées et planifiées.
Prévention et protection : les victimes numériques sont exposées à des risques concrets, et des mesures de protection judiciaire seraient pertinentes pour limiter la nuisance.
Conclusion
Même après la fin tragique de Raphaël Graven, Owen Cenazendotti continue d’exercer une forme de pression et de menace, cette fois sur le terrain numérique. Les archives et témoignages montrent une persistance de comportements coercitifs, réitérant la nécessité d’une analyse et d’une intervention légale rapide.
La question reste : jusqu’où peut-on tolérer qu’un individu exerce ce type de contrôle et d’intimidation, même après la disparition de sa première victime ? Le cyberespace devient alors un prolongement des pratiques abusives, et les autorités compétentes doivent en évaluer le potentiel de nuisance. Monsieur Cenazzendotti est pour l'heure présumé innocent.