Imaginez la scène. Une pièce éclairée de façon diffuse, un siège gaming au centre. Raphaël, les yeux cachés derrière un casque de réalité virtuelle, vient de décrocher un top 1 sur Fortnite. À côté de lui, Owen Senazendotti tient une cigarette. « Tu l’as méritée », dit-il. Une simple cigarette ? Pas dans ce contexte. Chaque clope est un levier de pouvoir, un instrument de contrôle et de manipulation.
La cigarette comme récompense et contrainte
Dans l’archive 1041 du 13 février 2025 à 1h29, on voit clairement le mécanisme : la nicotine devient une récompense conditionnelle. La performance sur le jeu dicte le droit de fumer. Le contrôle d’Owen n’est pas ponctuel : il est systématique, répétitif et planifié. Raphaël ne fume pas par plaisir ; il obéit, parce que chaque cigarette est distribuée à son bon vouloir.
Mais le scénario se complique quelques jours plus tard, le 25 février 2025 à 20h26, archive 1050. La pièce est la même, mais la tension est palpable. Owen est au centre, JP (Jean Pormanove) à gauche, Kudu à droite, et 3Cheveux en arrière-plan, surveillant et exerçant une pression constante. Owen impose un « jeu » cruel : JP doit taper Kudu pour obtenir une clope. Kudu doit taper JP pour obtenir la sienne.
Gwen, le frère d’Owen, est appelé pour une fouille physique car ce dernier sait que JP cache des clopes. Gwen donne une petite claque stressante à JP/Raphaël en entrant dans le cadre, intensifiant la tension. JP réagit, jette un paquet de cigarettes dans la figure d'Owen, murmure une insulte. Narutovie tente de l’immobiliser avec l’aide de 3Cheveux, qui reste en arrière, en posture passive-agressive. La cigarette est plus qu’un objet : elle devient outil de domination, instrument de stress et levier psychologique.
Une mécanique de domination répétée
Ces scènes ne sont pas isolées. Elles montrent une logique répétitive et calculée, où la récompense (la cigarette) est systématiquement conditionnée par des actions humiliantes ou violentes. La combinaison de pression physique, stress psychologique et contrôle d’un objet banal crée un climat de tension permanent.
Pour le journaliste, l’enjeu est clair : décrire ces comportements avec précision, montrer leur continuité et analyser le mécanisme de pouvoir qu’ils révèlent. Tout en rappelant que toutes les personnes mentionnées sont présumées innocentes tant qu’aucune décision judiciaire n’a été rendue.
Conclusion
Dans l’affaire Jean Pormanov, une cigarette n’est jamais juste une cigarette. C’est un instrument de contrôle, un levier de domination, et un marqueur de la dynamique abusive qui s’exerce sur les victimes. Ces archives nous offrent un aperçu direct d’un schéma de contrainte psychologique, où chaque geste, chaque interaction, est calculé pour maintenir stress, tension et obéissance.
Loin des clichés de la violence spectaculaire, l’archive révèle la puissance d’une coercition subtile mais répétée, et rappelle que la domination psychologique peut se cacher derrière les objets les plus anodins. Ses archives, sous forme de Google Drive, circulent sur X ( ex twitter).