Chapitre 1. Dans la vérité des vidéos issues de la "base de données Pierre1700"
(lanceur d'alerte: https://www.franceinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/mort-du-streameur-francais-jean-pormanove/mort-du-streameur-jean-pormanove-c-est-une-forme-de-soulagement-pour-naruto-apres-les-resultats-de-l-autopsie-reagit-son-avocat_7448518.html )
Les vidéos issues de la base de données Pierre1700 révèlent le contexte exact dans lequel Jean Pormanove, alias Raphaël Graven, a été exposé à des situations extrêmement violentes. Ces contenus, accumulés sur plusieurs mois de streaming, documentent non seulement les abus physiques mais également l’intensité psychologique subie par le streamer. Les images montrent des scènes de harcèlement, de brimades et de tirs de pistolet paintball, souvent dans un cadre prétendument ludique mais aux conséquences inquiétantes. La base de données Pierre1700 constitue ainsi une source cruciale pour reconstituer la chronologie des événements et comprendre le rôle des différents protagonistes.
Chapitre 2. Acte de barbarie caractérisé
L’ensemble des actes subis par Jean Pormanove peut être qualifié d’acte de barbarie caractérisé. Les vidéos montrent des agressions répétées, des mises en scène humiliantes et des violences physiques, parfois orchestrées en direct pour le spectacle. Ces actes ne peuvent être considérés comme de simples « défis » ou « jeux » ; ils révèlent une dynamique de pouvoir et de soumission, où la souffrance d’un individu est transformée en contenu monétisable pour un public en ligne.
Chapitre 3. Archives références montrant le pistolet paintball en usage
Plusieurs archives vidéos documentent clairement l’usage d’un pistolet paintball sur Jean Pormanove, sans protection adéquate. Ces images sont conservées et analysées pour déterminer la nature exacte des violences physiques. Les tirs de paintball, associés à des mises en scène humiliantes, illustrent la dérive de certaines pratiques de streaming où l’amusement simulé masque la violence réelle.
Chapitre 4. Citation des avocats. Réalité, fiction, et notion de consentement. Crimes caractérisés
Les avocats de la défense ont insisté sur la notion de consentement, affirmant que certaines séquences, y compris les duels scriptés, comportaient une part d’improvisation mais restaient encadrées. La frontière entre réalité et fiction est cependant floue : la violence filmée, qu’elle soit simulée ou réelle, constitue un crime lorsqu’elle dépasse le cadre du simple divertissement. L’analyse des vidéos et des témoignages permettra de distinguer les actes encadrés de ceux qui relèvent d’infractions pénales. Ce chapitre souligne l’importance de mesurer avec précision la responsabilité individuelle et collective des participants à ces mises en scène violentes.
Chapitre 5. Point sur les évolutions possibles des deux enquêtes en cours
Deux enquêtes sont actuellement en cours :
Déterminer les causes exactes du décès de Jean Pormanove.
Évaluer la responsabilité des différents acteurs impliqués.
Les autorités judiciaires analysent les vidéos, les témoignages et les communications des plateformes pour identifier les éventuels responsables et évaluer les infractions pénales. Ces enquêtes pourraient déboucher sur des mises en examen, des peines de prison, des amendes ou des condamnations plus symboliques selon le rôle de chacun.
Chapitre 6. Peut-on anticiper la mise en détention préventive d’un ou plusieurs protagonistes ?
Il est encore trop tôt pour prédire l’issue judiciaire, mais plusieurs hypothèses existent. Les enquêteurs doivent évaluer si certains protagonistes ont agi en tant qu’organisateurs ou exécutants directs des violences. La mise en détention préventive pourrait concerner ceux dont le rôle de « cerveau » ou de « bourreau » est clairement identifié. Le collectif "Lokal" et la plateforme Kick sont également sous surveillance pour déterminer si leur responsabilité institutionnelle ou collective peut être engagée.
Chapitre 7. Précautions journalistiques et présomption d’innocence
Les journalistes doivent faire preuve de prudence en relayant les informations, en respectant la présomption d’innocence. Les mises en examen restent à confirmer, et les sanctions possibles vont de simples amendes à des peines de prison ferme, selon la gravité des actes. L’affaire soulève également la question des condamnations exemplaires versus des sanctions limitées, dans un contexte où l’ampleur médiatique pèse sur la perception du public et sur la réponse judiciaire.
Conclusion
L’affaire Jean Pormanove, tragédie diffusée en direct sur Kick, a révélé une horreur absolue orchestrée par un cerveau présumé Owen C. et une bande organisée. Ce drame a choqué le monde entier et mis en lumière les dérives d’un système où le sensationnel prime sur la dignité humaine.
Les premières analyses médico-légales indiquent que le décès n’a pas de lien direct avec une intervention extérieure, mais les vidéos montrent des violences répétées et des brimades documentées. La responsabilité des organisateurs et des spectateurs reste au centre des enquêtes.
Les obsèques de Jean Pormanove auront lieu dans les jours à venir. Des questions légitimes se posent : quel était le rôle réel de sa mère, Joëlle, dans ces mises en scène ? Était-elle une actrice non rémunérée dans des duels scriptés avec Narutovie ( Owen C.), ou sa présence participe-t-elle d’une dynamique de violence ? Des archives montrent Joëlle rappeler à Owen Cenazendotti qu’il est « inhumain », soulevant le débat sur la notion d’inhumanité.
Enfin, les enquêtes en cours permettront de lever les zones d’ombre, et d’évaluer les responsabilités de Naruto, Saffine , 3Cheveux et des autres acteurs ( Bradley Barcola?). L’affaire Jean Pormanove illustre les dérives du streaming en direct et souligne la nécessité d’une régulation stricte pour prévenir de tels drames à l’avenir.