Un enfant apprend principalement par imitation. Il apprend en voyant les adultes, en les écoutant, en interagissant avec eux, en voulant sans cesse les accompagner et faire comme eux. L’enfant humain est un être social, à l’intelligence sensorielle ; c’est dans l’interaction avec les autres et dans le contact avec la matière qu’il peut apprendre. Ce n’est pas comme un ordinateur qui peut être programmé sur un coin de bureau, dans un espace clos à la lumière tamisée, avant d’être envoyé sur le marché. Ceci est vrai pour l’apprentissage du langage, comme pour le reste. Un vieux proverbe méditerranéen dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Un autre dit que “si l’enfant vit dans la violence, il apprend à être violent ; s’il vit dans l’injustice, il apprend à être injuste ; etc”. Or, bien souvent, l’école enseigne le contraire de ce qui se fait à l’extérieur. Ou bien, est-ce à l’extérieur que l’on s’amuse à faire tout le contraire de ce qui est appris à l’école dès que l’on est en âge d’en sortir – vengeance des potaches ? Dans ces conditions, je pose la question de l’efficacité de notre métier de professeur. Quel est l’impact de notre enseignement ? Ne sommes-nous pas condamnés à brasser du vent ?
J’ai la curieuse impression que l’écart entre l’école et la société se creuse toujours davantage et que l’État français lui-même, notre employeur, y va au bulldozer. En-effet, voyez : dès que notre pays rencontre une difficulté, à qui notre gouvernement donne-t-il la mission de corriger la situation ? Aux enfants, par l’intermédiaire des professeurs !
Une dérive terroriste dans le pays ?
>> Hop, les profs, on vous jette en première ligne, avec les enfants aussi du coup, et vous ne disposerez ni de parapluie en kevlar, ni de minerve en cotte de mailles.
Fake-news, complotisme, obscurantisme ?
>> On compte sur vous les profs : méthode expérimentale, clarté de la démarche, choisir des sources fiables, tout le contraire de la télé, des politiciens et de leurs experts en com’.
Une épidémie de malbouffe et d’obésité ?
>> Allô, les profs, faites la leçon aux enfants, pour qu’ils enseignent à leurs parents ce qu’il faut acheter et comment on fait la cuisine.
La notion de laïcité, fierté nationale, est devenue confuse, notamment après les élections ou après l’incendie accidentel d’une grosse et lourde vieille chapelle vermoulue ?
>> Les profs, mettez-vous au boulot, quoi, le monde entier vous regarde.
Fatigue électorale, abstentionnisme et n’importe-quoi-tisme ?
>> Il faut rappeler aux enfants la beauté des urnes pleines de bons bulletins républicains qui permettent au peuple de se gouverner lui-même, par lui-même, pour lui-même, dans la concorde nationale et le refus de la violence.
Deux footballeux milliardaires qui hésitent sur les paroles de La Marseillaise ?
>> Zou, on remet ça au programme de l’école, en espérant néanmoins que les petits ne prennent pas les mots au pied de la lettre, on ne veut pas de sang sous le préau, hein, les pompiers ne se déplacent plus !
Comment, que dites-vous, des inégalités entre les hommes et les femmes persistent dans notre si moderne XXIe siècle ?
>> Chers enfants de la Patrie écoutez un peu la séduisante leçon, à l’école maternelle, on a cinq minutes avant l’heure des mamans !
D’autres formes de discriminations créent un climat général de mal-être et de méfiance ?
>> Oh, les minots, vous savez bien qu’il ne faut pas juger sur les apparences, la consonance du nom, la longueur de la robe, laine du Cachemire ou soie du Golfe Persique, qu’importe ; jugez plutôt les individus sur leurs actes, et encore, soyez souples !
La pollution ?
>> Chers enfants, on compte sur vous pour lutter contre le pouvoir de l’agro-industrie et de la finance mondiale !
Les bas-côtés des routes sont couverts de déchets et ça coûte trop cher à la collectivité ?
>> Les petits jeunes, on va ramasser tout ça et, chemin faisant, on va en profiter pour réviser la Marseillaise à l’impératif subordonné de coordination, parce que, là quand même, on commence à être sérieusement en retard sur le programme et si on pouvait aussi caser Pythagore dans le calcul de l’hypoténuse d’une télé abandonnée, ce serait top…
En plus de répondre ainsi à l’actualité, un professeur essaye d’inculquer quotidiennement des principes de vie collective qui, à défaut d’être universels, sont du moins assez anciens. Ainsi, on réprimande le mensonge, en expliquant que mentir est le début de la fin de la confiance. On dit que tricher, ça ne fait pas grandir. On utilise une pédagogie qui mobilise davantage la coopération que la concurrence. On rappelle qu’un coup de poing, ça ne règle aucun problème, mais que ça en crée une douzaine. Personnellement, j’allais même un peu plus loin dans la prévention des conflits en insistant sur l’amitié : on n’encourage pas un ami à se bagarrer avec un autre, disais-je, mais bien au contraire, on essaye de jouer les médiateurs, en s’interposant soi-même, ou bien en faisant appel à un adulte responsable qui a toute autorité pour s’interposer. Ah, les belles leçons dignes de ma grand-mère !
Je pourrais continuer la liste longuement et préciser aussi pour chaque point tout ce qui, dans la société, sape complètement les efforts d’éducation. Mais pour aujourd’hui, je me contente d’ouvrir un débat professionnel questionnant l’efficacité d’un enseignement qui est en contradiction avec l’environnement social immédiat. Pour illustrer mon propos, je citerai encore un fait qui mérite, à mon sens, la palme du ridicule. Voici donc que, depuis de nombreuses années, dans les écoles, dans le cadre de la lutte nationale contre les caries et le diabète, on dit qu’il faut manger moins sucré, et puis dans le cadre de la lutte pour la préservation des sources d’eau, on explique que les pesticides sont à éviter et qu’il est préférable de faire appel à la gentille coccinelle. En résumé pour les cancres : non au sucre, oui à la coccinelle. Je rappelle quand même que c’est l’État qui fixe ce programme scolaire ! Nos leçons commençaient timidement à avoir un début de semblant de cohérence avec les lois en 2018 lors du vote de l’interdiction d’un groupe de pesticides, les néonicotinoïdes (interdiction moyennant quelques dérogations jusqu’en juillet 2020). Puis, coup de théâtre, en décembre 2020, au-delà de la dérogation donc, nos chers sénateurs ont ré-autorisés des néonics pour lutter “dans l’urgence” (jusqu’en juillet 2023) contre les pucerons responsables de la diminution du rendement des cultures de betterave. Et de quelle betterave s’agissait-il donc ? Ta-dadâmmm… Je vous le donne dans le mille : la betterave à sucre ! Au-then-tique ! Comment voulez-vous que l’on fasse une leçon aux gamins, alors que les élus donnent l’impression de ne pas avoir le niveau CP ? À l’heure où j’écris ces lignes, les néonics sont-ils interdits ? Oui, non, je n’arrive même plus à suivre et puis ça me déprime de voir tant d’analphabétisme à la tête de l’État, mais il semblerait qu’il y ait un énième retour en arrière, en dépit de l’autorité de la Cour de justice de l’Union Européenne qui a condamné la France à ce propos en janvier 2023.
Face à cette distorsion des impératifs – le Sénat se fiche des citoyens français et de la Cour de justice européenne, quand même, il fallait oser – il est inévitable qu’un professeur se pose quelques questions sur le sens de son métier. Nos élèves aussi, mine de rien. Parfois ils se rebiffent un peu, ils essayent de proposer des idées formidables pour que leur vie quotidienne à l’école massacre moins la planète (un abri pour garer leur vélo, une cantine bio, des ruches sur le toit, éteindre les tableaux interactifs, vidéoprojecteurs, tablettes, ordis, ouvrir les rideaux et revenir au tableau noir et à la craie, etc), mais leurs propositions sont très vite rembarrées par les adultes responsables : “Ouiii, mais non, lààà, vous voyez les enfants, ce n’est pas si simple hé, nous adultes responsables, nous n’avons pas le temps, nous n’avons pas l’argent et puis il ne faudrait pas que vos parents viennent nous faire un procès si l’un de vous a une malheureuse écharde dans le doigt. Nous, nous vivons avec notre temps, et vous, vous mourrez avant l’heure, c’est ainsi.”
Vous me direz sans doute, cher lecteur, que l’hypocrisie des COP climat ou biodiversité n’étonne plus personne ; la fausseté des mots, des labels pseudo-écoresponsables, des engagements nationaux et internationaux présentés comme “historiques”, ne mérite même pas de publier encore un article de blog. Certes, mais les enfants sont affectivement plus fragiles, d’autant que leur mode de vie dans nos sociétés industrialisées est assez confortable, pour ne pas dire carrément moelleux ; ils ne parcourent pas vingt kilomètres à pied pour aller à l’école, ils ne travaillent pas aux champs, ni à la mine, ils ne traient pas les vaches, ils ne vont pas chercher l’eau, ils ne se lavent pas dans la boue, ils ne vont pas couper du bois, ils sont rarement confrontés au deuil, ils ne se prennent (quasi)pas de coups de bâton, ils n’entendent pas à longueur de journée le récit du sacrifice d’individus ayant réellement existé ; au contraire de cela, ils baignent dans une culture de loisirs pensée pour eux avec quantité de dessins-animés, jouets, personnages de fiction drôles, aventureux, parfois très violents et franchement gores, mais qui peuvent ressusciter dès que l’on appuie sur le bouton adéquat et qui peuvent également se décliner en sac-à-dos, tee-shirt, pyjama et tapisserie. De plus, les professeurs reçoivent de leur hiérarchie l’ordre de ne pas brusquer les enfants, de ne pas leur dire que le travail est nul, de ne pas les punir, de toujours mettre en avant ce qu’il y a de positif quitte à inventer un peu (en réutilisant toujours les mêmes mots-bateaux), de ne pas exiger le vouvoiement de la part des élèves, ni la mise en rangs calmes et silencieux pour monter les escaliers et blabli et blabla. Bref, les enfants ne sont pas tout à fait en contact avec le monde réel. Ils passent du canapé au siège de la voiture, puis à l’école fermée en vase clos, puis retour en voiture… Et la petite bulle de savon à la mélisse officinale, dans laquelle on voudrait les maintenir en apesanteur, se crève au plus tard en arrivant à Parcoursup pour les plus choyés d’entre eux, mais habituellement cela se passe avant ; cela dépend largement du quartier où ils vivent, l’hypocrisie des mots ayant cette particularité d’être mieux masquée par la verdure que par le béton.
Psychologiquement, ce que nous imposons aux enfants est assimilable à une maltraitance. Je dirais même que nous exerçons sur eux une double-souffrance psychologique. D’abord, il y a la découverte du fossé qui sépare les mots et les choses, ce qui est tout à la fois une perte de repères et une perte d’appui. L’enfant découvre que le sens des mots est coupé de la réalité tangible, que les mots n’ont de cohérence qu’avec eux-mêmes, assemblés les uns aux autres en une longue chaîne que l’on appelle “discours” et qui flotte entre un conditionnel-antérieur et un néant-futur-lointain. Pour des êtres qui sont, comme on l’a dit, à un âge où l’intelligence est corporelle, le corolaire des mots creux est un sentiment d’insécurité permanente. En-effet, si l’enfant a senti que les mots des adultes soi-disant responsables ne constituent que du baratin mondain, qui appellera-t-il quand il rencontrera un grave problème dans sa petite vie ? Personne, évidemment. Il y avait la génération “No futur”, il y a la génération “Seul au monde”. Et puis, deuxième souffrance : l’élève doit continuer à dire oui au prof pour avoir une bonne note et pour s’éviter des complications. Qu’avez-vous imaginé cher lecteur ? Même les cours de liberté d’expression demeurent un exercice académique : il y a les bonnes réponses et les moins bonnes ! Parfois, on organise même des débats dans les écoles, et on écoute tout, patiemment, mais on s’arrange pour retenir au final une proposition qui est mieux “librement-expressionnée” que les autres, celle qui se rapproche le plus de l’objectif attendu et sur laquelle on pourrait apposer le sigle CQFD. La société est ainsi faite que ceux qui possèdent l’autorité imposent aux enfants de continuer à prononcer le discours narrant les belles intentions du monde. L’hégémonie culturelle de notre temps marche avec le mensonge et les professeurs servent de relais de transmission, volontairement ou malgré eux. Nous avons tellement le nez dans le guidon, avec des tonnes de trucs à gérer quotidiennement, bien souvent en retard d’un trimestre ou deux, avec des formulaires de déclaration d’accident, des dossiers de signalement, des rendez-vous avec les parents, et quantité d’impératifs qui sortent du cadre strictement professoral, qu’il est difficile de prendre du recul quand retentit le clairon patriotique de la Nation en danger…
Donc, pour résumer, l’enfant sait que les mots sont faux et, en plus de cela, il doit continuer à les ânonner. C’est la mécanique du “double langage” que George Orwell décrivait dans son roman 1984, mécanisme qui vise à détruire la volonté de l'individu et à saper les possibilités de communication inter-individuelle. C’est également le principe de base de toute relation toxique ! Le harceleur impose qu’on le flatte, qu’on lui répète qu’il a raison, même quand il nous détruit ; nous avons l’obligation de lui dire qu’il a raison de nous détruire, mais pas avec ces mots là qui sont encore trop directs, il faut une formulation qui nous vrille encore plus le cerveau, du genre : “non, mais en vrai, tu ne me détruis pas, c’est moi qui me détruis devant toi parce que je suis bêta-moche ; toi, tu es beau, grand et généreux”. Oui, il y a toute cette souffrance dans une simple leçon d’écologie, pour laquelle on demande un apprentissage par cœur, avec note chiffrée à la clé, alors que la société des adultes ne la mettra jamais en pratique. C’est tellement facile de s’adresser aux enfants ! Avez-vous tenté de faire la même leçon aux adultes ? Quelques-uns s’y essaient parfois et récoltent illico-presto des injures, des crachats, de l’indifférence, ou un rendez-vous très personnalisé avec les CRS, suivi d’un procès. À ceux qui, en lisant ces lignes, considèreraient que j’exagère, je glisse discrètement cette information locale, concernant le département des Alpes de Haute-Provence où j’habite : l’argumentation pour la préservation de la végétation de la montagne de Lure aurait besoin d’être portée par quelques volontaires de plus sur le terrain. En face, vous aurez les investisseurs du photovoltaïque, les élus, les milices privées, le préfet, le juge et la très prudente tournure de phrase des journalistes qui feront le récit des évènements. Je vous souhaite bon courage ! Mais soyons honnêtes, ce ne sont pas les enfants qui pourront lutter !
Ils ont pourtant une grande adaptabilité. Voyez dans les pays plus pauvres que le nôtre, les enfants peuvent traverser des périodes extrêmement difficiles sans devenir des individus mentalement perturbés, à condition de voir autour d’eux la communauté des adultes faire face aux problèmes avec sérieux et solidarité. Mais en l’absence d’un modèle adulte de responsabilité à imiter, l’esprit enclenche un processus mental de protection : la “blase”. De plus en plus tôt, les enfants sont blasés ; de leur petite hauteur, ils nous regardent avec méfiance et hochent la tête, nous considérant, nous professeurs, simplement comme de grands dadais du siècle dernier qui croient encore à l’apparition des licornes roses dans les clairières de la forêt de Fontainebleau les soirs de pleine lune. Mais la blase est un processus de retrait. Est-ce pertinent pour la République française de laisser tant de jeunes s’absenter mentalement ?
La cohérence entre l’enseignement et la société est pourtant possible. Revenons à l’exemple des néonics ; en juin 2015, déjà fatigué par la longueur des débats, je m’étais permis d’envoyer un petit courrier à mon sénateur pour lui conseiller de demander à ses collègues de trancher l’alternative suivante : soit on fait venir la petite coccinelle sur les banquettes du Sénat, soit on la supprime des bancs de l’école et on enseigne alors aux élèves les arguments qui prévalent au Sénat, à savoir que les capacités d’exportation agricole servent l’intérêt “supérieur” de l’État et que la pollution n’est qu’un effet secondaire, certes regrettable, mais apparemment nécessaire au maintien d’une position dominante dans la compétition internationale. (Bien évidemment, j’ai une préférence personnelle pour la coccinelle au Sénat, mais depuis que je suis en âge de voter, je n’ai à peu près jamais eu le plaisir de voir arriver au second tour d’une élection nationale le nom du candidat que j’avais choisi au premier ; j’ai donc l’habitude de vivre écrasé par une majorité à laquelle je ne participe pas. J’essaye ici d’adopter un point de vue général sur la situation de notre pays. Ces précautions d’usage étant données, revenons aux choses qui fâchent.) Pourquoi n’avouons-nous pas aux enfants que le cancer de leur maman participe de l’effort patriotique ? Très sérieusement, les enfants sont aptes à entendre la réponse. On peut même organiser des cérémonies citoyennes de remise de médaille à celles et ceux qui ont une tumeur en phase terminale ; parce que la médaille post-mortem, c’est quand même un peu mesquin. Idem à propos des migrants que notre pays laisse mourir dans la Méditerranée ou dans les Alpes, victimes collatérales de la guerre que l’on a déclenchée puis perdue, mais dont on veut étouffer l’affaire pour ne pas perdre davantage. Idem pour les autres sujets qui marquent une franche opposition entre l’enseignement et la société. Je suis convaincu qu’il serait beaucoup moins dommageable à la collectivité d’enseigner à tous les jeunes gens quels sont les choix souverains de leur Nation et de leur permettre ainsi d’y participer, plutôt que d’essayer de maintenir le plus grand nombre dans des illusions aussi décevantes que fugaces. On a bien compris que l’élite manie le mensonge afin de se reproduire sans se mélanger, la “vraie” connaissance étant réservée à un petit cercle d’individus destinés par le hasard de la naissance et du cursus scolaire à être initiés dans des établissements spéciaux et à prendre ensuite les rênes des affaires publiques. Mais en terme d’efficacité nationale, on y perd sans doute beaucoup, car les autres classes sociales peuvent également fournir des ministres experts en démolition ! De plus, les divisions au sein d’un peuple offrent une porte d’entrée à toutes les ingérences étrangères ; nos conflits internes constituent une fragilité à l’extérieur.
Mais de nombreux professeurs pourraient considérer que notre vocation n’est pas de former les futurs chefaillons adeptes du tir croisé tä$er / flash-bòll, qu’ils soient enfants de la crème sociale ou des quartiers abandonnés. En ce cas, n’aurait-on pas mieux fait, néanmoins, de consacrer tout simplement le temps de classe à la consolidation des apprentissages en grammaire et en conjugaison ? Des trucs utiles pour franchir le cap de Parcoursup, sans plus de prétention, laissant la responsabilité des grands choix de vie aux familles et à la société.
Juste un peu de cohérence dans le système éducatif, s’il vous plait. On se fatigue pour du vent et, pendant ce temps-là, le niveau scolaire baisse, faut-il le rappeler ?