Définitions du Marxisme et du Communisme
Selon Marx, le communisme est un système socio-économique sans classes, sans État, et sans propriété privée (Marx & Engels, Manifeste du Parti Communiste, 1848). Lénine, de son côté, a appuyé la dictature du prolétariat comme étape essentielle vers la société communiste (Lénine, L’État et la Révolution, 1917).
La Divergence Idéologique du PCF
La Politique de Front Populaire : des sources universitaires indiquent que la politique de Front Populaire en 1936 démontrait un écart entre la théorie marxiste et les actions du PCF (Smith, Histoire du Communisme Français, 2000). La collaboration avec des partis bourgeois contredit la notion marxiste de lutte des classes.
Position durant la Guerre Froide : Le soutien indéfectible du PCF à l'Union Soviétique, malgré les purges et la répression (Service, Camarades ! La Naissance du Parti Communiste en France, 2007), remet en question l’engagement du parti envers les idéaux de démocratie prolétarienne de Marx.
Les Critiques de Trotsky et Lénine : Trotsky, dans son ouvrage La Révolution Trahie (1936), critiquait vivement les dérives bureaucratiques et autoritaires du communisme stalinien. Si l’on applique ses critiques à la structure et à la pratique du PCF, on peut déceler des incongruités avec les principes marxistes et léninistes.
Lénine soulignait l'importance de la démocratie prolétarienne et de la participation active des masses (Lénine, Que Faire ?, 1902). L'historien Jones (Lénine et le PCF, 1995) démontre que le PCF avait tendance à négliger ces aspects, privilégiant une approche plus autoritaire et centralisée.
L'examen des écrits de Marx, Lénine, et Trotsky, comparé aux actions et à l'idéologie du PCF, révèle des divergences notables. Bien que le PCF se soit identifié comme marxiste et communiste, les sources universitaires et les analyses textuelles suggèrent que la réalité était peut-être plus nuancée.
En précisant que le PCF depuis Georges Marchais, n'hésite pas à appliquer un repli nationaliste (totalement contraire aux différents écrits marxistes), en n'hésitant pas à discriminer des populations minoritaires (racisées) afin de "protéger l'ouvrier français", cette tactique, pour essayer de contrer le Front National (devenu Rassemblement National) est totalement falacieuse et contre-révolutionnaire. Les résultats des élections depuis 1994, démontre que cette tactique à été, de plus, inefficace.
Fabien Roussel : Un Traitre à la Révolution et un Compagnon du Patronat?
Alors que le PCF prétend maintenir la flamme du marxisme et défendre les intérêts du prolétariat, certains se demandent si Fabien Roussel, un de ses leaders contemporains, n’est pas plutôt en train de trahir ces idéaux fondamentaux. L'analyse de ses actions et discours révèle des éléments troublants, alimentant la suspicion qu’il est davantage un ami du patronat qu’un véritable révolutionnaire.
Des Politiques Pro-Patronales?
Les critiques pointent du doigt des positions que Roussel a prises, qui semblent favorables aux intérêts des entreprises plutôt qu'à ceux des travailleurs. Des concessions sur des revendications syndicales et des compromis sur des réformes du marché du travail sont autant de signes qui sèment le doute sur sa véritable allégeance.
Un Discours Édulcoré
Certains estiment que le discours de Roussel manque de la ferveur révolutionnaire caractéristique des leaders communistes historiques. L’accusent-ils d’édulcorer les principes du marxisme pour les rendre plus acceptables et moins menaçants pour le statu quo capitaliste?
Collaboration avec le Pouvoir en Place
La volonté de Roussel de collaborer avec d'autres partis politiques, y compris ceux qui soutiennent les intérêts du patronat, est perçue par certains comme une trahison des principes de la lutte des classes. Ces alliances contre-nature sont-elles le signe d’un renoncement aux idéaux révolutionnaires?
En conclusion, bien que Fabien Roussel se présente comme un défenseur de la cause prolétarienne, les critiques fusent quant à sa véritable intention. Les compromis et alliances qu’il forme avec les forces patronales sont autant d'éléments qui alimentent le débat sur sa trahison envers la révolution et les idéaux marxistes. Nous ne pouvons donc plus considérer le PCF comme un parti de gauche ainsi qu'un parti qui pourrait avoir une quelconque puissance politique en France.
Références
- Marx, K. & Engels, F. (1848). Manifeste du Parti Communiste.
- Lénine, V. (1917). L’État et la Révolution.
- Lénine, V. (1902). Que Faire ?
- Trotsky, L. (1936). La Révolution Trahie.
- Smith, J. (2000). Histoire du Communisme Français.
- Service, R. (2007). Camarades ! La Naissance du Parti Communiste en France.
- Jones, G. (1995). Lénine et le PCF.