Alors que l’inclusion scolaire constituait une des “priorités” du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, beaucoup de parents d’élèves et d’enfants demeurent abandonnés par le système éducatif national. Dans le Val-de-Marne, plus d’un millier d’enfants en situation de handicap (E.S.H.) se retrouvent sans Accompagnant d'Elèves (A.E.S.H.). Comment les élèves en situation de handicap vivent-ils leur déscolarisation ? Quelles sont les actions mises en place par les citoyens concernés pour pallier le manquement de l’Éducation nationale ?
Plus de 1000 enfants sans solution
Les A.E.S.H. pourtant obligatoires pour scolariser les élèves aux besoins spécifiques sont mal-payés, souvent mal-formés mais surtout en sous-effectif. Depuis janvier, les 1000 enfants du Val-de-Marne ne peuvent plus suivre un rythme scolaire ordinaire. Le défaut d’A.E.S.H. n’est pas le seul problème auquel les écoles dans le Val-de-Marne font face : pénurie de professeurs, fermeture ou surpopulation de classe, les écoles, collèges et lycées croulent sous les difficultés.
Face à cette crise, parents d’élèves, enseignants, agents municipaux et personnel socio-éducatif se battent pour obtenir des moyens et des A.E.S.H. pour les élèves Val-de-Marnais. Plus que l’inclusion scolaire, ils luttent pour faire comprendre autant au ministère de l'Éducation qu’à la population combien ces enfants sont capables et méritent de vivre avec les mêmes droits que les autres citoyens de leur âge. Nous sommes allés à la rencontre du collectif Parents du 94, de Mireille Battut ou encore de la mairie de Villejuif pour découvrir leurs actions en attendant des solutions concrètes du ministère de l’Éducation nationale.
https://youtu.be/Ii4DAIMevIw
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Maud Baheng Daizey