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Billet de blog 9 juin 2014

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Ecologie : Agissons dès aujourd’hui ou sinon…

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce texte s’adresse à tous les citoyens qu’ils soient dirigeants politiques, chefs d’entreprises, dirigeants associatifs ou simples citoyens.

Le GIEC (le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sr l’Evolution du Climat) vient de publier son 4ème rapport sur l’évolution du climat dans les années à venir.

Je ne vais pas vous en rappeler les grandes lignes, vous pouvez le télécharger sur :

http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml#21

Ce n’est pas la première ni surement la dernière fois, que le GIEC sonne l’alarme car rien n’a été fait ou si peu pour essayer de ralentir les effets néfastes de la pollution.

Au niveau mondial, les gouvernements ont du mal à se mettre d’accord, chaque pays cherchant à protéger son droit à polluer et ses industries, son commerce, ses emplois, etc.

Les lobbyistes des multinationales font pressions auprès des gouvernements pour sauvegarder les intérêts des entreprises qu’ils représentent.

Au niveau européen, le constat est le même.

En France, qu’en est-il ?

Le prédécesseur du président actuel a lancé un Grenelle de l’Environnement et certaines mesures ont été prises mais plus tard, dans son quinquennat, le même président disait son ras le bol de l’environnement et les objectifs étaient revus à la baisse. Des décrets d'applications n'ont pas été rédigés.

Le président actuel a aussi lancé une conférence environnementale ou ont été affichées de grandes et louables intentions sans qu’aucune décision ne soit prise à par fermer une centrale nucléaire dont la limite d’âge et d’usure la rendaient nécessaire. 

Il faut reconnaître que l’actuelle ministre de l’écologie a pris, depuis son entrée en fonction, certaines décisions (éolien en mer, etc.) et qu’elle mettra toute son énergie, son courage et sa volonté politique à faire adopter un projet de loi énergétique digne de ce nom mais qu’elle rencontrera, sur sa route, des obstacles venant de l’opposition et de certains membres de son propre parti, du gouvernement, ainsi que des lobbyistes.

Il faut savoir qu’en France, il existe 20 partis écologistes qui sont généralement d’accord sur l’essentiel, pas sur les remèdes à apporter et, qu’en plus, ils sont atteints de la même maladie qui touchent les autres partis : à savoir que chacun veut être le chef et, que s’il n’y arrive pas, il créé son propre parti politique. C’est pour cette raison et d’autres financières qu’ils existaient, en France et en 2013, 285 partis politiques.

Et les citoyens que font-ils ? A part quelques courageux qui montrent l’exemple, personne en veut renoncer à son confort, à ses habitudes.

Beaucoup de personnes se déplacent en automobile pour aller et revenir du travail, pour aller faire ses courses même pour une baguette, pour aller en vacances ou week-end. Beaucoup de personnes ne veulent pas faire des économies d’énergies, ne veulent pas acheter de produits bios, ne veulent pas pratiquer le covoiturage, ne veulent pas prendre les transports en commun, d’autres disent que les éoliennes gâchent le paysage, etc.

Ces personnes, en lisant ce texte, me répondront qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles mettent moins de temps pour aller et revenir du travail en voiture qu’en transports en commun. C’est vrai, je le reconnais et il est vrai qu’il est difficile d’utiliser les transports en commun de banlieue  en banlieue sans passer par Paris. Cela doit être pareil dans les autres régions.

Mais, je leur répondrai qu’ c’est une question de choix et que l’on a toujours le choix même de dire non ou de choisir une autre voix.

Maintenant, je vais vous poser une série de  questions qui s’adressent à tout à chacune et chacun :

Aimez-vous vos enfants ? Aimez-vous vos petits-enfants pour ceux qui en ont ? Aimez-vous vos arrières petits enfants pour ceux qui en ont ? Avez-vous envie qu’ils connaissent la guerre car c’est ce qui arrivera si rien n’est fait (la guerre pour la possession de l’eau) ? Avez-vous envie qu’ils déménagent sans cesse en raison de l’inexorable montée des mers et océans ? Avez-vous envie qu’ils fassent face à des évènements climatiques tels que tornade, typhon, cyclone, chaleur infernale accompagnée de sécheresse et pluie torrentielle durant plusieurs telle la mousson, etc ?

Je pense connaître votre réponse alors il serait urgent de vous bouger, de renoncer à votre confort et vos habitudes. Cela est possible. Moi-même, qui ne perçoit que le RSA ( 439,39 euros) par mois, j’achètes des produits ménagers biologiques (lessive, liquide vaisselle, produits pour nettoyer les sols, toilettes, papier toilette, essuie tout). Je peux vous assurer que ces produits ne sont guère plus chères que les normaux et qu’ils sont bénéfiques pour la santé de tous. Je fais aussi des économies d’énergie en éteignant les appareils électroniques et électriques dont je n’ai pas besoin quand je dors. J’économise même l’eau en limitant le nombre de douche par semaine et je me déplace à pied ou en transport en commun.

Si moi, je le peux, pourquoi pas vous ?

Au Président de la République et à son gouvernement, je dirais que l’écologie ou croissance verte ou développement durable ou quelle que soit le nom dont on veut se servir n’est pas une affaire de comptabilité ou budgétaire. Ce ministère aurait du voir son budget augmenter et non rogner pour satisfaire les marchés. Ce gouvernement aurait du inciter les autres gouvernement européens à faire de même.

Le Gouvernement devrait montrer l’exemple, ne pas attendre que ses partenaires européens ou mondiaux commencent à agir pour le faire lui-même. Le Gouvernement devrait inciter très fortement les entreprises, les collectivités territoriales et les citoyens à fournir des efforts quitte, par exemple, à adopter la circulation alternée dans les grandes villes, à développer les transports en commun de banlieue en banlieue, favoriser par des mesures fiscales le développement et l’utilisation des énergies renouvelables, favoriser les circuits courts, etc.

Le Gouvernement devrait aussi faire un sérieux effort sur la recherche spatiale et le développement dans ce secteur crucial pour l’avenir de l’humanité. Là aussi, le budget doit être augmenté et non rogner. Des accords devraient être négociés et signés pour favoriser la mutualisation de l’exploration spatiale au niveau mondial le plus rapidement possible.

Aux citoyens, je dirais, n’attendez pas que le gouvernement fasse voter des lois. Prenez l’initiative, renseignez vous, faites pressions sur vos élus, montrez l’exemple à vos concitoyens et d’abord vos familles.

Aux écologistes de différentes obédience, je dirais : oubliez vos différences, créez un grand parti écologique réellement démocratique qui faire puisse pression sur le gouvernement et présenter des candidats aux prochaines élections avec de réelles chances d’être élus et de peser sur le débat que ce soit au niveau local ou national. Oubliez vos objectifs personnels et mettez-vous au service de la communauté. Abandonnez l’écologie punitive et proposez des solutions alternatives.

A tout le monde, j’écris : l’écologie est une question vitale qui concerne tous les humains.

Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement les créations d’emplois, d’entreprises, de réductions du chômage, la santé. C’est surtout la survie de l’espèce humaine, qui risque de disparaitre, si rien n’est entrepris dans les plus brefs délais.

Pour finir, j’ajouterai :

            Ce qui est utile ou vitale à beaucoup l’emporte les désirs du petit nombre ou d’un seul

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